Rétablir la vérité sur l’esclavage, par Henry de Lesquen

Voici une analyse de l’esclavage en 10 points, plus une conclusion, au titre de la réinformation.

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1. Le discours convenu est anachronique. On ne peut abolir l’esclavage qu’à un certain degré de développement économique.

 

2. Nul ne voudrait être réduit en servitude. Mais on a encore moins envie de mourir de faim. Cruelle alternative, jadis.

 

3. Je suis pour la liberté, donc contre l’esclavage. Mais je sais que l’on ne peut y mettre fin dans une société où règne la misère.

 

4. Selon George Stigler¹, prix Nobel, l’interdiction de l’esclavage est économiquement coûteuse, bien que moralement désirable.

 

5. Selon Robert Fogel², prix Nobel, l’esclavage était une solution efficace, bonne pour l’économie, bénéficiant à tous, dont les esclaves.

 

6. L’abolition de l’esclavage a eu des conséquences catastrophiques pour tous quand elle a été prématurée, comme en Haïti.

 

7. Les Pères de l’Eglise et les philosophes stoïciens ont admis l’esclavage au nom du droit naturel. Ils le tenaient comme un moindre mal.

 

8. Les noirs transportés en Amérique avaient été réduits en esclavage par d’autres noirs qui les avaient vendus aux blancs.

 

9. Les esclaves noirs emmenés en Amérique ont en général mieux vécu que s’ils étaient restés en Afrique.

 

10. Selon Fogel, les conditions de vie des esclaves noirs du Sud des Etats-Unis étaient meilleures que celles des ouvriers blancs du Nord.

 

Conclusion : l’esclavage s’est imposé jadis comme une nécessité³. Ce ne fut pas un crime. Nous n’avons pas à rougir de nos ancêtres.

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Voici 10 observations paradoxales sur l’esclavage pour compléter mon analyse

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1. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation devraient s’adresser aux noirs d’Afrique, dont les ancêtres ont vendu les leurs.

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2. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation sont en général des métis qui descendent aussi des esclavagistes.

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3. Les descendants d’esclaves qui demandent réparation ne seraient pas en vie s’il n’y avait pas eu l’esclavage.

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4. Il est clair que l’exportation des esclaves a rapporté aux Etats noirs et a bénéficié à l’économie africaine jusqu’à la colonisation.

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5. On nous jure que le christianisme condamne l’esclavage, mais Jésus n’a pas eu un mot contre cette institution.

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6. Les 4 grandes religions de l’humanité, hindouisme, bouddhisme, christianisme, islamisme, ont toutes approuvé l’esclavage.

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7. Le judaïsme talmudique (mitzvot n° 504 à 516), comme le judaïsme antique (10e Commandement), préconise l’esclavage.

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8. Les contempteurs de la traite des noirs sont muets sur la traite des blancs due aux Arabes barbaresques, qui a duré jusqu’en 1830.

Différence entre Arabes barbaresques et négriers occidentaux, les premiers capturaient les esclaves, les seconds les achetaient. Les Arabes ont capturé bien plus de noirs que les Occidentaux n’en ont acheté.

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9. Il n’y a pas de minorité noire dans les pays arabes, alors que la traite y a amené 15 millions d’esclaves noirs.

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10. Le sort du salarié importe peu à son employeur. Le sort de l’esclave compte beaucoup pour son maître.

Économie élémentaire. Le fait que le salarié puisse démissionner réduit l’investissement en capital humain.Capture d’écran 2015-11-07 à 20.11.25

Conclusion : le mythe du crime contre l’humanité appliqué uniquement à la traite transatlantique est une arme de la propagande cosmopolite.

Sans l’esclavage et la colonisation, la population congoïde mondiale serait 10 fois inférieure à ce qu’elle est. Ergo, les congoïdes qui râlent contre l’Occident lui doivent la vie 9 fois sur 10.

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Henry de Lesquen

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¹ George Stigler

² Time on the cross, Fogel, Robert William
Engerman, Stanley L.

³ Il s’agit de l’esclavage en général, autant celui des blancs que celui des noirs.

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Lecture complémentaire : 

Le bilan positif de la colonisation en Afrique

61 Commentaires

  • Tout a fait vrai et historique enfin!

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  • je confirme car j’ai vu au Bénin arriver des descendants d’esclaves qui n’en revenaient pas de voir les libres dans un tel dénuement ! et le Bénin n’est pas pauvre !
    pour Haïti c’est une évidence absolue …l’autre moitié e l’ile c’est ….Saint Domingue !

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    • Qui êtes vous pour dire que le bénin n’est pas pauvre….. avez vous déjà vu l’état des populations du nord de vos yeux ? Avez vous déjà vu des enfants de village en larmes au simple fait que vous leur apportiez un paquet de gateau que tout nos enfants européens ont en sortant des cours en n’étant pas content de ne pas avoir eu de pain au nutella, allez passer un jour dans le nord du bénin et revenz dire que le bénin n’est pas pauvre

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  • je pense qu’il est nécessaire de parler de justice pure et dure pour faire la part des choses sur cette malédiction qu’est l’esclavage.

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  • les premier à pratiquer l’esclavage ce sont les arabes.

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    • Bien sur, les grecs et les romains c était après les arabes…

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    • Non Monsieur, c’est faux: la Bible mentionne l’esclavage et les Patriarches en ont vécu. Il est faux donc de s’exprimer comme vous,le faites.
      Ensuite l’esclavage existait dans la,société antique.
      Cependant il est vrai que les Arabes, comme vous le dites ‘ sans doute les musulmans d’Arabie et du Nord de l’Afrique ) ont amplifié , par le mode de commerce facile qui,leur est propre, cette condition qui aurait pu décliner.
      Il faut se méfier d’affirmations préconçues dans le style de la vôtre qui ne peuvent que nuire au débat éclairé.
      Bien vous.

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  • Si le bonheur des hommes doit passer par l’esclavage, alors pourquoi tant de révolte La soumission par la force ne peut en aucun cas justifier un besoin économique . Votre analyse n’engage que vous et ne la partage en aucun cas

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  • Adrien de Volontat

    N importe quoi. L esclavage une nécessité ? Nous n avions aucune nécessité d aller en Afrique chercher une main d oeuvre gratuite . nous n avions pas besoin d aller en Amérique. Ou est l argument de survie ? Vous êtes un imposteur bardé de diplômes, sans aucun intellect propre. Arrêtez de citer et pensez M. de Lesquen.

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  • Si je vous suis bien … les ouvriers blancs du nord des etats unis vivaient dans de moins bonnes conditions que les esclaves du sud.. et vous justifiez l esclavage par une nécessité économique…. donc pour qui l esclavage etait necessaire?

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    • Je n’ai pas la place ici de vous faire un cours d’économie, mais il est aidé de comprendre, toutes considérations morales mises à part, que l’intérêt du propriétaire est que ses esclaves se portent bien, alors que l’employeur se soucie beaucoup moins du sort de ses salariés.

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    • Lisez Falkner, et vous constaterez en effet que les anciens esclaves du Sud, dont les relations avec leurs anciens maîtres n’avaient pas fondamentalement changé malgré la guerre

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      • Entrez votre commentaire…Je retente, en espérant que, cette fois, wordpress ne mangera pas la moitié de mon comentaire. Lisez Falkner, @Escala, et vous constaterez en effet que les anciens esclaves, dont les relations n’avaient pas fondamentalement changé avec leurs anciens maîtres malgré la guerre de sécession, vivaient en harmonie avec eux et sans être dans le dénuement.

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  • Je crains que vous mélangiez dans ce même article l’esclavage antique et la traite des noirs, deux systèmes portant le même nom mais n’ayant pas grand chose à voir. Triste confusion… (même si je ne doute pas qu’elle soit voulue)

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    • Je parle en effet de l’esclavage en général. Il est absurde de prétendre que la traite transatlantique serait d’une nature différence. Si ce n’est que les esclaves noirs d’Amérique se sont multipliés, alors que ceux du monde arabe ont pratiquement disparu.

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      • Par antique, je voulais parler de l’esclavage tel qu’il était pratiqué dans la Grèce et la Rome antiques, pour ne citer que ces deux exemples bien connus. Il s’agit de systèmes nettement différents de la traite négrière, plus fortement imbriqués dans la vie économique et sociale de l’époque, où il est aisé de dire qu’en effet, c’était un système qui avait ses injustices, mais qui n’était pas totalement « néfaste », si je puis dire.

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  • Robert fogel a beau avoir eu un prix nobel je ne pense pas qu’il ai reçu des coups de fouet dans un champ de coton en caroline du sud je dirais donc que son avis n’est pzs pertinent

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  • La richesse provient de l’esclavage ….. Aucun autre moyen n’aurait pu donner de la richesse …. Hélas ….

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  • Ping : Le bilan positif de la colonisation en Afrique | Henry de Lesquen 2017

  • « 9. Les esclaves noirs emmenés en Amérique ont en général mieux vécu que s’ils étaient restés en Afrique. »

    C’est un mythe d’époque, les négriers justifiaient souvent l’esclavage par ce prétexte. Hors la mortalité des esclaves en Amérique était énorme et l’on pouvait parfaitement bien vivre dans l’Afrique pré coloniale. Les négriers mettaient souvent en avant les guerres incessantes et l’énorme instabilité qui ravageait l’Afrique à l’époque moderne, pour dire que d’une certaine façon ils sauvaient les esclaves qu’ils achetaient, hors ces guerres incessantes et cette instabilité sont dus aux royaumes négriers (Dahomey,Cayor…) qui échangeaient les esclaves contre des armes à feux, chevaux et bien manufacturés. C’est donc le serpent qui se mord la queue. Les esclaves noirs des Amériques ont le privilège…d’échapper aux guerres des royaumes négriers dont la violence a pour but de fournir des esclaves aux Amériques, d’échapper aux guerres civiles qui ravagent des royaumes ou l’élite s’est mise à réduire en esclavage ses propres dépendants toujours pour finir la main d’oeuvre servile des colonies américaines…

    Les descendants d’esclaves seraient pour la plupart encore en vie s’il n’y avait pas eu l’esclavage. L’esclavage n’a pas bénéficié à l’économie africaine, il ne l’a pas non plus détruite comme le prétendent certains, il l’a fait stagner et a déstructurée pas mal d’états provoquant des cycles de violence et de guerres civiles. Certains royaumes comme le Kongo ou le Fouta-Toro ont implosés du fait de la traite négrière.

    L’esclavage pratiqué en Amérique fut une forme très particulière d’esclavage, par sa dureté et par l’idéologie raciste qu’il a développé. Ce n’est pas comparable avec l’esclavage mauresque. Il ne s’agit pas de le défendre, mais il n’était pas aussi violent et méprisant que l’esclavage des Amériques, en particulier pour les esclaves blancs qui n’avaient même pas à subir de racisme, ce qui n’était pas le cas des esclaves noirs. Si il n’y a pas de minorité noire dans les états arabes, c’est justement parce que les esclaves pouvaient être intégrés dans ce système. Beaucoup de maghrébins ont des ancêtres noirs, mais les métissages successifs ont fait disparaître toute trace de ces origines. On voit ça avec les gnawas, des musiciens maghrébins d’origine subsaharienne, beaucoup ont totalement perdus les traits africains de leurs ancêtres, pourtant si l’on remonte leur généalogie ils sont la. La plupart des maghrébins vont nier l’existence de ces ancêtres, on s’en rend compte grâce à la génétique.

    Si l’indépendance Haïtienne fut un désastre, c’est à cause du système esclavagiste qui n’a pas développé d’élites. La révolution Haïtienne chassant ou massacrants les populations blanches et une partie des métis et noirs libres qui auraient put servir de cadre à la nouvelle société, celle-ci en paye très vite le prix. Haiti sous le régime de Toussaint Louverture, qui avait fait des compromis avec ces élites, était promise à un bel avenir. Mais l’expédition Napoléonienne de 1802 a fait chuter le régime de Louverture, des chefs révolutionnaire plus extrémistes ont alors pris le pouvoir et condamnés l’ile à des années de massacres, de guerres civiles et de pauvreté.
    Haiti a aussi souffert de l’isolement qu’elle a longtemps subie, les autres états américains devenus indépendants ne voulant pas avoir de relations avec une république noire. J’aimerais savoir en quoi l’histoire d’Haiti montre que l’esclavage fut une bonne chose ? Encore une fois,c’est le serpent qui se mord la queue.

    Et puis congoïde…rien que ça….

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    • Vous alignez un tissu de contre-vérités. Les analyses du professeur Robert Fogel, économiste, prix Nobel de sciences économiques, font autorité : les esclaves noirs du sud des Etats-Unis vivaient mieux que les ouvriers blancs du nord. Du reste, la population noire des Etats-Unis a décuplé en un siècle, entre 1770 et 1865, essentiellement à cause des naissances, puisque la traite a été arrêtée dès le début du XIXe siècle.

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      • Penser qu’une analyse quantitative puisse justifier de meilleures conditions reste à prouver… De plus le prix de la banque de Suède en l’honneur d’Alfred Nobel n’est pas un signe de véracité économique mais plutôt la preuve que l’on défend l’économie orthodoxe. Bref, une analyse purement économique ne permet pas de justifier des conditions de vie meilleure…

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    • Dans un certain sens, peut-on dire que : tout comme les esclaves noirs du sud, les ouvriers blancs du nord se retrouvaient esclaves ? Esclaves d’une Société, d’un SYSTÈME qui perdure encore aujourd’hui ; la seule différence étant que maintenant la servitude est « acceptée  » par un/des peuple(s) complètement conditionné au profit d’une élite/caste/loge qui fait la pluie et le beau temps sur le monde entier …

      Sébastien

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  • Vous avez dit : « 5. On nous jure que le christianisme condamne l’esclavage, mais Jésus n’a pas eu un mot contre cette institution »

    Cher monsieur, je suis prêtre et par conséquent je me suis senti obligé de venir clarifier votre analyse.

    Il est vrai de dire que la Bible ne condamne pas formellement l’esclavage. C’était chose courante à l’époque où elle fut rédigée. Cependant, la Bible donne des consignes sur la manière de traiter les esclaves (Deutéronome 15,12-15 ; Éphésiens 6,9 ; Colossiens 4,1). Ne condamnant pas directement l’esclavage, des personnes mal intentionnées en conclu que la Bible accepterait de facto la pratique. Il n’en est rien bien évidemment.
    D’autre part, le statut d’esclave décrit dans la Bible n’a que peu de chose à avoir avec le statut d’esclave pendant ce qu’on a appelé « la traite des noirs » (Cf. le Code Noir). En effet, l’esclavage aux temps bibliques n’était pas fondé sur la race, ou la couleur de peau. Des hébreux pouvaient se vendre eux-mêmes afin de rembourser leurs dettes. Il s’agissait donc d’un statut social et non d’une servitude liée à une race (soutenu par l’idéologie de la supériorité des races).

    En ce qui concerne le Nouveau Testament, on parle peu de l’esclavage en tant que tel. Il existe trois mots utilisés dans le NT : « Doulos » (correspond au statut d’une personne par rapport à un maître), « Diakonos » (correspond à la fonction de servir une personne) et « Pais » (celui qui sert une personne de haut rang). Jésus invite celui qui veut être le premier parmi ses disciples à être ‘l’esclave de tous’ (Mt 20:27). Saint Paul utilise le mot « esclave » 11 fois dans ses épîtres. Il ne conteste pas l’esclavage mais ne l’encourage pas non plus. Il déclare « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme. » (Col 2, 22-25). D’ailleurs dans sa lettre à Philémon il renvoie Onésime non pas comme un esclave ais comme « un frère bien-aimé » (Phi 1,16).

    Quant à Jésus lui-même, comme vous le dites, il n’aborde pas la question. Pour autant, peut-on affirmer qu’il était d’accord ? Certainement pas. Tout l’apostolat de Jésus pousse à la liberté : liberté face aux traditions, liberté face à la religion, liberté face au pouvoir. C’est pourquoi l’Église, dans la constitution pastorale Gaudium et Spes affirme : « Tout ce qui est offense à la dignité de l’homme, comme les conditions de vie sous-humaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l’esclavage, la prostitution, le commerce des femmes et des jeunes ; ou encore les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de rapport, sans égard pour leur personnalité libre et responsable : toutes ces pratiques et d’autres analogues sont, en vérité, infâmes.»

    Pour terminer, ors de sa visite à l’île de Gorée, au Sénégal (22 février 1992), le pape Jean-Paul II s’exprima à propos de l’esclavage : « Il convient que soit confessé en toute vérité et humilité ce péché de l’homme contre l’homme, ce péché de l’homme contre Dieu. (…) Dans ce sanctuaire africain de la douleur noire, nous implorons le pardon du ciel. Nous prions pour qu’à l’avenir les disciples du Christ se montrent pleinement fidèles à l’observance du commandement de l’amour fraternel légué par leur Maître. Nous prions pour qu’ils ne soient plus jamais oppresseurs de leurs frères, de quelque manière que ce soit. (…) Nous prions pour que disparaisse à jamais le fléau de l’esclavage ainsi que ses séquelles ».

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    • Vous niez l’évidence, monsieur l’Abbé. Il ne fait aucun doute que l’Ancien Testament approuve l’esclavage. A commencer par le quatrième Commandement de Dieu : « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, mâle ou femelle, ni son boeuf, ni son âne, ni rien de ce qui lui appartient. » En fait, la traduction par « serviteur » du mot hébreu qui veut dire « esclave » est un euphémisme trompeur. Il est évident aussi que les noirs du sud des Etats-Unis au XIXe siècle avaient des conditions de vie infiniment meilleures que celles des esclaves des Hébreux. Quant au fait que l’esclavage ait été réservé aux noirs à une certaine époque, chez les Occidentaux, cela ne touche pas à la question. Du reste, ce fut théologiquement fondé sur la malédiction de Cham. Enfin, vous semblez ne pas voir le racisme intrinsèque de l’Ancien Testament, qui justifie le génocide : Deutéronome VII, I Samuel XV, II Samuel XII… Voyez mon analyse du judaïsme antique : http://lesquen2017.com/2015/12/12/comprendre-le-judaisme/

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  • Dans une récente interview, vous nommez le rap comme « la musique de nègres »!
    Je voudrais savoir de quel droit vous permettez-vous d’insulter une communauté ?
    À moins que vous ne soyez raciste? Parce que là, je pourrais comprendre..

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    • 1. Nous n’avons aucune haine raciale.

      2. Il fut question de « musique nègre », non de « musique de nègres ». La première expression désigne une catégorie musicale, l’autre est méprisante. « Nègre » est valorisant dans les expressions art nègre, musique nègre.

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  • Se référer à quelques ouvrages religieux simplement parce que « ce sont les écrits des 4 grandes religions », me parait digne de la Doxa.
    Parce que ces écrits ont favorisé l’esclavage ils ont raison? Certains disent de couper la main aux voleurs, vous pensez donc à l’instaurer dans le cas où vous serez élu?

    Tout comme citer les Pères de l’Eglise et certains prix Nobel, en tant qu’individu doué (en principe) d’esprit critique, vous devriez vous servir de leurs citations comme exemples, et non pas comme arguments; ils l’ont dit, bien, et donc? Pourriez-vous développer, critiquer cela? Je veux bien que vous fassiez les choses simplement, mais un peu de scientificité ne ferait pas de mal, l’un n’empêche pas l’autre.

    Votre manière de penser me laisse perplexe, un coup d’oeil à certains de vos « arguments » complémentaires (comme celui cité précédemment) laisse clairement entrevoir la volonté de favoriser la quantité à défaut de la qualité.

    Une question à présent, pourriez-vous développer ce point:
    « Les descendants d’esclaves qui demandent réparation ne seraient pas en vie s’il n’y avait pas eu l’esclavage. »

    Je ne comprends pas exactement ce que vous sous-entendez par ceci. Voulez-vous dire que les descendants d’esclaves n’existeraient pas s’il n’y avait pas eu l’esclavage?

    Merci.

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    • Bien sûr qu’ils existeraient; mais « ailleurs »!!

      En fait, ce que nous dit Henry de Lesquen, c’est surtout : « Je ne veux pas qu’on me pique mes sous ».

      Le reste n’est que discours, habillage et balivernes.

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  • L’esclavage est ancien et a toujours été pratiqué en tous lieux et en tous temps. Il subsiste encore dans certains pays d’Afrique noire et des formes assez proches sont pratiquées en Arabie Saoudite. Certaines familles vendraient encore leurs enfants qui doivent travailler pour racheter leur dette dans certains pays du Maghreb comme au Maroc.
    La traite négrière pratiquée par les occidentaux et pire encore celle pratiquée par les arabes ne sont que des formes d’esclavages parmi tant d’autres. Les africains réduisaient également leurs frères de race à l’esclavage.
    Toussaint l’Ouverture dont on a fêter il y a quelque temps le bicentenaire (je crois), était un esclave révolté qui, une fois au pouvoir, a institué le travail forcé. Il a même fait fusiller son neveux qui s’était révolté contre le travail forcé.
    Alors l’occident doit il se sentir coupable d’avoir pratiqué l’esclavage? Hormis le fait que nous n’y étions pas, je ne vois pas pourquoi d’autant plus que ceux qui réclament « justice » sont généralement des africains d’Afrique qui ont plus de chances d’être des descendants d’esclavagistes que d’esclaves, et peut être des deux.

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    • Vous faites erreur par rapport à l inhumanité des occidentaux, vous savez pourquoi les esclaves noirs des arabes n’ont pas de descendance parce que les arabes avaient la fâcheuse tendance de castrer leurs esclaves .Les premiers à avoir abolirent l’esclavages sont les européens. À propos d’Haïti la plupart des détenteurs d’esclaves étaient métisses non Des blanc , Toussaint L’ouverture à comme même eu la chance d’accéder au rang de général au sein de l’armée française …

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  • Je ne sais que dire devant tant de propos arriérés mis à part une question : à voir la défense de l’esclavage par M.Lesquen, je suppose qu’il ne voit pas d’inconvénients à lui même devenir esclave, ainsi que sa famille, pour assurer la prospérité économique de notre pays, n’est-ce pas ?
    Ceci s’applique aussi pour toutes les personnes postant des commentaires en faveur de l’esclavage.

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    • A mettre dans le même « sac » que tous ceux qui se plaignent des « prisons 3 étoiles »; ou bien du bien trop généreux assistanat fourni à des « paresseux »; ou des milliards dépensés au bénéfice des millions d’immigrants économiques qui ont donc un sort bien plus enviable que beaucoup de « nos » vieillards, retraités, SDF(ah tiens, là on pense à eux) agriculteurs et petits commerçants…

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  • M.lesquen a des propos quasi-coherents, je suis en accord avec lui. vu notre économie et nos centaines de migrants et le mépris de nos employeurs à notre egart, il serait souhaitable de rétablir un esclavage moderne avec des règles , des lois comme par exemple être lié par contrat à un employeur sur une période définie ce qui lui permettera de pouvoir considérer le bien être humain. Actuellement je suis libre, oui mais je dois me lever à 6h tous les matins pour un salaire minable sans loisirs ni voyages ni projets…..une nourriture sans plaisirs……suis-je ‘libre’ ?

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    • Oui, c’est vrai, les esclaves du Sud des Etats-Unis pouvaient prendre des vacances et se rendre au Club Med. Et, si ils aimaient le saumon et le fois gras (pas encore interdit dans certains lieux etats-uniens) , il n’y avait aucun problème.

      Qu’attendez-vous pour proposer un referendum sur le rétablissement de l’esclavage??

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    • « Être lié par contrat à un employeur sur une période définie », c’est un CDD.
      L’esclave n’est pas lié à un employeur, il est sa propriété, au même titre que sa vache ou sa voiture.

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    • L’esclavage était tellement sympa que les esclaves fuyaient le sud pour aller vers le nord libre des états unies !!! Enfin, je vous signale qu’aux Antilles françaises, après l’abolition de l’esclavage, les ex esclaves ne voulaient tellement pas travailler pour leurs ex propriétaires que ces derniers ont du faire venir des populations chinoises et indiennes pour les remplacer… Vous faites semblant de connaitre notre histoire (renseignez vous un minimum) !!!

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  • A mon avis il serait plus judicieux de demander aux africains ce qu’ils pensent de l’esclavage et si ils ont envie d’y retourner. Étant le premiers concernés, il me semble que leur avis est déterminant pour régler cette question de savoir si oui ou non l’esclavage leur a été favorable ou non au cours de l’histoire. C’est à eux de le dire. Qui peut se prononcer sur cette question à leur place?

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  • Aqsdrtvbbiuygggv'k?

    Bonjour,
    Je suis musicien spécialisé dans les musiques anciennes européennes et suis assez consterné par le dénigrement des musiques « nègres  » par m. De Lesquen.
    Le rock, bien qu’ayant des origines *nègres », n’est évidemment pas un élément culturel particulier aux populations noires, meme s’il y trouve ses origines. C’est une musique qui, au contraire, illustre une assimilation heureuse, bien que cela dépende des groupes qui l’interprètent. De ce fait, critiquer un style entier et prétendre dans son programme considérer seulement l’individu est une forte incohérence.
    Quand aux fameux « tam tam » qui semblent dénigrés, je recommanderait l’écoute de polyphonies et polyrythmies pygmées, par exemple, qui sont d’une intelligence rythmique qui n’a rien à envier à nos impressionnantes pièces d’Ars subtilior de l’époque des papes d’Avignon.
    Dans ce cas, merci de garder les commentaires du genre « commentaire significatif par sa stupidité » pour ceux qui le méritent.

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    • Où avez-vous vu que je ne tenais compte que de l’individu ? Cela dit, s’il est vrai que votre commentaire n’est pas du tout stupide, il montre simplement que vous êtes relativiste et que pour vous tout se vaut, Debussy et la musique des Pygmées. Ce point de vue est absurde. L’égalité n’est pas dans la nature et pas davantage dans la culture. Il faut hié-rar-chi-ser.

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  • Pourquoi mon commentaire n’apparaît-il pas ?

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  • @Fromi: tout à fait d’accord avec vous.

    Il y a de toute façon une première évidence dans cette article: la vérité sur l’esclavage (et la décolonisation d’ailleurs, car elle est abordée ici aussi), ne peut pas se faire en 10 points.

    Si je suis d’accord pour dire que l’histoire de l’esclavage est plus complexe que la simple condamnation des européens, on a droit ici à tous les clichés du discours qui ne s’appuie sur aucun argument solide: « en général », « selon le prix Nobel », « il est évident que »..

    Bref, un discours clivant, qui s’adresse à des gens déjà convaincus, afin de leur fournir des arguments tout faits et simples à ressortir, qui ne feront que les enfoncer un peu plus dans leurs convictions…

    En somme, vous ne faites pas avancer le débat, vous êtes un homme politique comme tous les autres, cherchant avant tout la polémique car celle-ci fait parler beaucoup plus efficacement dans les chaumières.

    Vous devriez être honoré que des personnes aussi instruites que Tristan ou Pullo aient pris le temps de vous répondre en détail.

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  • Leopoldine Degrignac

    « Le fait que des noirs aurait vendu d’autres noirs à des blancs… »
    C’est une justification ça?
    On peut aller voir des prostitués blanches qui dépendent de proxénète blanc, cest pas pour autant que ca rend plus moral notre acte. Votre raisonnement est tellement stupide que ca en devient brillant.
    On peut prendre d’autre exemples tel que le fait d’acheter une voiture volée. Ce n’est pas parceque ‘elle a été volée dans un premier temps que cest excusable Un acheteur ! Kapiche?

    Quand on est face à une situation immorale: on ne participe pas. Admettons que les personnes dans leurs pays pratiquaient l’esclavage. Cetait leur affaire, dès lors que des personnes d’autres pays sont venus acheter(si ce fus le cas) des « esclaves » dans d’autres pays, elles ont lié leurs pays au pays où elle venait « faire leurs soldes » de manière éternelle.

    De plus le fait que dans tout les cas ce sont des esclavagistes noirs qui vendaient n’est pas prouvé historiquement. Contrairement aux faits des collabos, en France qui dénonçaient leurs voisins gratuitement aux nazis. (Évidemment ce n’est pas le cas de tout les Francais)

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  • Il y a quelques jours Sud Ouest a réuni 3 personnes dans un article. Deux étaient descendants de négrier un etait noir mais pas descendant d esclave. La personne noir n a pas traité les deux autres de criminels mais à même dit que ses ancêtres noirs avaient peut être vendus des esckaves aux blancs. Je trouve cet article très honnête pour un journal de gauche. Mais il est vrai qu à Bordeaux ont doit beaucoup aux grandes familles germano protestantes. En premier le pont de pierre construit pour Napoléon.

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  • M. de Lesquen, beaucoup de noirs ont été déportés en Turquie et n’ont pu y avoir aucune descendance. Pourquoi passer ce fait sous silence ? La traite « barbaresque » était organisée par des turcs et des financiers cosmopolites ayant comptoir en Europe. Elle n’était pas le fait des Berbères.
    Par ailleurs, le Code Noir édicté par Colbert n’a plus été respecté quand la traite a été organisée sans scrupules par des financiers cosmopolites comme Samuel Bernard ou Arouet Voltaire. Ces monstres doivent être désignés comme les seuls fautifs, et leur faute en aucun cas diluée sur je ne sais quelle responsabilité collective des Français. Une telle dilution des responsabilités relève du racisme.

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  • Je m’étonne des réflexions récurrentes sur la multiplication des esclaves nord américains par opposition aux esclaves « sans descendance » de la traite arabique.
    L’explication est pourtant simple et est très bien exposée dans l’excellent ouvrage de Maurice Lombard « Espaces et réseaux en Haut Moyen Age » (Ecole pratique des Hautes Etudes). Il y décrit très clairement les circuits d’approvisionnement en esclaves notamment du Califat de Cordoue…
    A l’époque les esclaves venaient d’Europe centrale ‘Le nom de « slaves » vient de là…
    Maurice Lombard décrit très clairement que la première plaque tournante occidentale du commerce des esclaves était Verdun « où les esclaves étaient acheminés depuis l’est pour y être castrés par des médecins juifs avant d’être redirigés sur l’Espagne » (sic!)
    Outre le rôle essentiel dans ce commerce d’une communauté sur laquelle je ne m’étendrai pas, il est clair que dès le Moyen Age les esclaves dans le « monde arabe » étaient castrés (ce qui quelque part se comprend si on ne veut pas en faire de la reproduction comme aux Amériques)…
    Comme en Chine, dans le monde « arabe » les eunuques étaient chose courante et bénéficiaient d’un statut social souvent important…
    Certes, il s’agissait alors d’esclaves « européens » mais la pratique s’est conservée – et sans doute systématisée avec les Africains – de ce fait il est bien évident qu’il n’y a pas à s’étonner de l’absence de descendance observée!
    Par ailleurs qu’on arrête de nous souler avec la traite négrière de Nantes ou de Bordeaux: elle n’a concerné – et de façon fragmentaire – que la seule traite antillaise ce qui n’a pas représenté au total plus de quatre à cinq cent milles personnes dans le cadre du fameux « commerce triangulaire »…
    La traite américaine, dans le même temps a concerné plus de 11 millions de captifs objet d’un commerce direct entre la fameuse « côte des esclaves » [Ghana, Togo, Bénin, Nigéria] (au fait, l’affaire de la maison des esclaves de Gorée est montée de toutes pièces!) et les ports négriers de Newport et Charleston…
    Deux rotations en moyenne par an, environ 250 captifs par bateau…
    On a les nom des navires, des armateurs, des commandants, les journaux de bord, les connaissements, tout est archivé fans le monde maritime! Un commerce purement « américain »… Qu’on arrête de raconter des histoires!
    Les Européens n’avaient rien à voir là dedans…
    Les incrédules consulteront avec profit l’ouvrage du rabbin américan Marc Lee Raphaël référencé ici:
    https://penserrendlibre.wordpress.com/2010/03/13/le-juifs-dans-le-commerce-des-esclaves-par-le-rabin-marc-lee-raphael/

    Les « vrais » marchands d’esclaves sont les pourvoyeurs africains, notamment les roitelets du pourtour de la lagune d’Aného, à la frontière aujourd’hui du Togo et du Bénin, qui vendaient les captifs à des traiteurs métis (leurs descendants existent sur place j’en ai rencontré plusieurs qui assument pleinement les actes de leurs familles arguant que « puisqu’il y avait une demande commerciale, il n’y avait aucune de ne pas la satisfaire » – sic!)
    On n’a jamais vu un « blanc » aller capturer un « nègre »!

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  • Ce comentaire est fait de notes prises au fil de lalecture, légèrement amodiées au contact du message du Père Tristan.

    7. On ne dit pas « tenir comme », mais « tenir pour »,c’est important pour le puriste que vous êtes.

    Vos considérations paradoxales 1. à 3. recommandent aux descendants d’esclaves de pratiquer plus volontiers la haine de soi que de nous fragiliser en incitant nos esprits chrétiens à la repentance. Beaucoup de nos défenses immunitaires sont tombées, car le christianisme nous a rendus faciles à culpabiliser.

    L’absence de condamnation de l’esclavage par Jésus doit s’étudier en relation avec l’épître à Philémon, où Saint-Paul renvoie Onésime à son maître en lui suggérant de transformer son esclave en frère. Appel à la liberté et à la responsabilité du maître, mais en considération du baptême, pas de l’injustice intrinsèque de l’esclavage (je me distingue du P. Tristan, mais crois serrer la mentalité apostolique de plus près).

    7. Le 10e commandement du judaÏsme antique (le 10e et non pas le 4e come vous l’écrivez) ne préconise pas l’esclavage, mais le constate en le liant à la propriété. Toutefois, tous les 50 ans, les juifs étaient tenus de remettre les dettes et d’affranchir les esclaves, qui pouvaient s’être constitués esclaves eux-mêmes pour rembourser leur dette, comme le rappelle le Père Tristan, Saint-Paul ajoutant qu’il n’y a plus « esclave ni homme libre « dans l’économie du Royaume de Dieu.Mais ce Royaume est-il exprimé dans l’Eglise ou s’étend-il au monde entier ?

    Considération 10. Vous auriez dû écrire: « comptait beaucoup » pour montrer que vous faites une leçon d’histoire, non dénuée d’arrière-pensées (on le voit à l’agressivité de sa conclusion, d’aprèslaquelle les descendants d’esclaves n’auraient qu’à remercier les descendants de négriers de ne pas les avoir traités comme l’avaient fait les Arabes, au sein desquels il n’y a pas de minorité noire, et pas sûr que le métissage soit la bonne explication). Beaucoup de ceux qui pensent que le salariat est un esclavage moderne devraient considérer votre argument selon lequel le maître d’un esclaveprend naturellement davantage intérêt à le conserver, donc à son sort, qu’un patron indifférent, d’autant que le salariat ne s’exerce plus beaucoup dans des entreprises familiales, sous l’effet conjugué de la concentration du capital, et du fait que la gauche qui croit à l’émancipation par le travail, a révoqué le paternalisme patronal.

    en vous laissant le cosmopolitisme, « le mythe du crime contre l’humanité appliqué uniquement à la traite transatlantique » est un mythe assymétrique ou sans réciprocité de torts, comme la France est sommée de condamner la torture en algérie sans jamais parler de la torture du FLN, gardant un complexe de supériorité qui nourrit inconsciemment l’idée très julferryste d’un « devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures », au risque de provoquer un retournement égalitaire où les anciens esclaves deviendraient les nouveaux maîtres, par passion désordonnée de l’égalité ou pour réparer l’Histoire par la vengeance ou par la domination des opprimés.

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  • En anthropologie, il faut savoir qu’offrir, de plein gré, quelque chose à quelqu’un, insinue fortement sa domination sur l’autre. Eh bien qu’il ma parait évident que l’esclavage ne fût pas plus un cadeau, qu’une méprisante facette de l’homme. Je vais tâcher de l’expliquer quand même. Tout d’abord, il est absurde, tout autant qu’inconcevable, de traiter le sujet sous les yeux des religions — pure création de l’homme, reflétant par l’intermédiaire des explications du passés, ses déterminations. ( Une quelconque supériorité divine ne commettant aucune erreur, et ne peut donc revenir sur une parole autrefois donnée. Par conséquent si, selon elle, l’esclavage fût une chose positive, elle ne peut que camper sur ses positions. Toutes autres réactions, prouverait l’influence et l’origine de l’homme sur l’interprétation de ces textes pseudo-métaphysique).

    A cette époque (celle de l’esclavage), l’Europe était en plein développement. Puissance en marche. Ceci s’additionnant au progrès et aux innovations, il est donc inevitable qu’une colonisation se prépare. Mais revenons plus loin encore. il n’est pas propre au européens (comme aux autres peuples) de déléguer un travail, ou une tâche, dans un intérêt personnel ou commun. Non ! C’est ce que nous avons toujours fait, et c’est ce que ferons toujours. L’homo Habilis concevait à ces fins des outils, singularité que l’on retrouve par exemple chez l’oran outan. Ainsi donc comme régulièrement à son fonctionnement ancestral, l’homme n’eu pas d’autre idée que de se servir de l’outil les plus performant qui soit, c’est a dire lui-même. Raisonnement logique que l’on ne peut pas entièrement blâmer. il est vrai qu’un besoin de développement se posait, mais ne pouvons nous cependant pas le revoir d’un simple point de vue éthique. Laissez de coté l’analyse de choses inutiles et décortiquez plutôt les faits avec une precision scientifique. C’est ainsi que mémoire et histoire se dissocient totalement. Il sera donc impossible de juger, de se commettre, de comprendre, ou de comparer les expériences multi-culturelles, de la chose de l’esclavage. il n’est pas non plus indispensable, d’avoir fait de brillante étude, ou d’être décorer d’un prix nobel, pour revoir un point de vue (quoi qu’on en disent) faussé par la culpabilité. Celle-la même qui nous poussent à effacer notre propre mémoire au profit d’un groupe ou d’un autre. Gardons une distance certaine sur les faits du passé. Nous ne pouvons corriger ou réparer s’il nous n’avions fait d’erreurs par le passé. l’esclavage est à l’image de l’homme : consumé entre le bien et le mal. C’est pour cela que j’en reviens au début de mon commentaire et met à part la religion qui n’est que source supplémentaire de confusion.

    Post scriptum: J’ai 17 ans, « métis », et pense qu’une impartialité serait plus judicieuse, qu’une pseudo analyse dans un but purement politique. Où Orgueil et Bêtises se mêlent tant chez les religieux que chez les politiciens.

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  • ESCLAVAGE = INSULTE A DIEU

    Matthieu 7
    12Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes.
    Références Croisées

    Luc 6:31
    Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.

    C. DELAPORTE / Docteur en théologie

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    • Franchement, vous devriez recommencer vos études de théologie, cher Monsieur. Le Christ n’a pas condamné l’esclavage. Saint Paul a demandé aux esclaves d’obéir à leurs maîtres. Les Pères de l’Eglise ont accepté l’esclavage. Les papes ont accepté l’esclavage. Mais le mieux, c’est le dixième et dernier Commandement de Dieu : « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ni son esclave mâle ou femelle ni son boeuf ni son âne ni rien de ce qui lui appartient. »

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  • Georges Peyrichou

    Au cours de l’hisoire, être pour ou contre l’esclavage relève des consciences collectives et individuelles qui sont fluctuantes. Quelque soit le parti pris, « quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage ». Cette attitude anime les commentaires et élude donc les raisons fondamentales qui permettraient de faire face à cette cruelle réalité. La traite des noirs ainsi que la Shoah par les horreurs et l’emotIon engendrées rendent très difficile l’analyse profonde des esclavages depuis la nuit des temps. La variété des capacités des êtres pose de fait des inégalités qui induisent des conflits et il est toujours choquant de constater que cette inégalité est un grand moteur de l’évolution. Qui dit conflit dit guerre et prisonniers. Et quoi de plus efficace que de les utiliser à son profit. De même, si vous avez porté préjudice à un de vos semblables comment réparer? Par un travail au service du lésé. De cette logique découle le fait esclavagiste dénué de toute morale culturelle. On laissera de côté les perversions du système économique généré pour plutôt voir toute la modernité de l’esclavage contemporain et se poser la question: suis-je aujourd’hui libre? Sans passer pour un pessimiste, les conflits sont éternels. Je vous laisse conclure.

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