Le billet d’humeur de Lucien : sur la pleurnicherie des agriculteurs …

Les agriculteurs et autres éleveurs n’ont jamais hésité à recourir à des methodes nuisibles pour l’environnement et à élever leur bétail dans des conditions dignes des pires goulags pour faire davantage de profits (pesticides, farines animales etc).

Ils ont si bien amélioré la productivité de leurs exploitations qu’ils sont désormais clairement dans une situation de surproduction et que, concurrence oblige, les prix de leurs produits sont au plus bas.

 

Dans une économie libre, on peut s’adapter à cette situation de deux manières differentes :

– Changer de métier et aller vers un secteur en demande, comme le font et l’ont fait de nombreuses personnes depuis toujours.

– Changer de « business model » (ou « modèle d’entreprise » en français) afin de s’adapter aux nouvelles réalités économiques, par exemple en organisant leurs propres reseaux de distribution, puisque selon eux les grandes surfaces se « goinfrent » sur leurs marges.

 

Dans un pays communiste comme la France, il y a une autre solution qui consiste à pleurnicher et à faire pression sur l’Etat pour qu’il impose à leurs clients de payer un prix injustifié pour leurs produits.

Et comme ce sont des agriculteurs, certains Français citadins et abrutis applaudissent des deux mains, pensant naïvement que les exploitants constituent une sorte de rémanence de la France médiévale, cultivant les traditions nationales et l’amour de la nature…

 

Comme l’a récemment préconisé Henry de Lesquen, il faut réprimer les jacqueries et mettre fin au socialisme agricole. La ruralité ne doit pas être un prétexte pour faire échapper l’agriculture aux lois de l’économie.

 

Lucien

 

(6 commentaires)

    1. Il est à craindre malheureusement pour vous que vous ne finissiez par connaître la famine prochaine bien avant de brûler l’un de ces « gueux » en place de Grève (et non de gréve s’il vous plait). Gueux qui vous permettent en l’occurrence d’emplir votre bedaine au passage, excusez du peu.

      Je ne sais qui est ce Monsieur Lucien, mais de toute évidence à part une inclination pour le libéralisme économique que je partage sur le principe, ce brulot trahi une profonde méconnaissance du monde agricole – il est mien – et du joug quasi totalitaire auquel il est réduit par les oligopoles cosmopolites qui spéculent à tire larigot sur les denrées agricoles, sans parler de celui des puissantes firmes et lobbys agro-chimiques.

      La vérité est par exemple que le coût du blé est de 4.3 centimes d’euros de blé dans une baguette de pain artisanal. Le court du blé est mondial et le moindre sac de celui-ci est acheté-vendu dix fois à travers toutes les bourses mondiales avant même de monter en épis. C’est vrai pour nombre d’autres denrées alimentaires.

      Ne jouez pas trop aux faux naïfs, vous pourriez vous en mordre les doigts. Tout comme par exemple l’Éducation nationale ou le tissu industriel, l’agriculture française doit être détruite, apiculteurs y compris ;
      La France fille ainée de l’Eglise est la cible stratégique première des cosmopolites pour des raisons eschatologiques également !

      « Quitter leur métier » ? Oui c’est bien ce qu’ils font, massivement, tellement la situation semble à présent obérée.

      « Changer de « bisness model » ? – j’ai une sainte horreur des anglicismes -, oui, certains s’y risquent, la voie est rude, car quel est le pourcentage de consommateurs qui se donnent la peine d’entrer dans une de leur boutique ?!

      Observez donc ce que plus de 80 % de la populace se complait à entasser comme ignominies industrielles dans ses caddies…

  1. Je partage vos idées mais je souhaiterais être éclairée au sujet de l’Agriculture française en particulier. Que doivent faire les éleveurs ? Ils sont à bout. Puisqu’on parle beaucoup d’avion qui s’écrasent, on peut comparer le nombre de suicide en élevage à l’équivalent de deux Airbus par ans. Je vis avec un agriculteur qui nourrit le pays et qui n’est pas capable de nourrir sa famille ! Et pourtant, il est intelligent, honnête et courageux. Il y a quelques années, il s’est associé, pensant que cela irait mieux. Pour cela quelles ne furent pas les difficultés administratives rencontrées puis les frais engagés pour regrouper trois cheptels ! Etre agriculteur, c’est un Métier. Les agriculteurs n’ont jamais demandé les subventions. Ils ont toujours dit qu’ils voulaient être rémunéré pour leur travail et non être des rmistes de l’Europe D’ailleurs, si vous lisez les chiffres, la France donne plus d’argent qu’elle n’en reçoit de cette Europe. Dans les régions, de l’argent de L’Europe est distribué pour moderniser l’Agriculture, mais cet argent est détourné à d’autres fins contrairement aux autres pays de l’Union. Que proposez-vous ? En France, nous avons un savoir faire qui disparaît. Les agriculteurs vont disparaître au profit de financiers qui investissent dans l’agriculture. Même si je condamne les débordements, je ne comprends pas qu’on ose de tenir de tel propos au sujet des agriculteurs qui travaillent très durement, qui défendent leur survie alors qu’on tait les voitures brûlées et les biens publics dégradés sans raison, toute l’année dans nos quartiers des villes. J’attends votre des éclaircissements

  2. Lucien ,
    votre billet d’humeur est particulièrement simpliste et réducteur. C’est du reste étonnant de lire un papier aussi peu réfléchi sur le site d’un homme aussi brillant qu’Henry de Lesquen. Comme souvent dans notre société décérébrée, il n’y a pas de place pour une zone grise (et de matière grise) : il y a les bons et les méchants. Je voudrais simplement, pour compléter le commentaire de Thebaud, non pas commenter la situation présente mais préciser comment nous en sommes arrivés là : c’est bien sous la pression de l’État , surtout depuis 1945, et de ses bras armés qu’ont été (et que sont encore) le Crédit Agricole et la FNSEA que les agriculteurs ont été contraints de s’endetter pour produire plus et mal. Les raisons sont multiples mais entre autres politiques : c’est par l’endettement puis par le jeu des subventions que l’on tient ce qui par essence n’est pas socialiste. Les paysans ne sont pas socialistes, ont le sang vif et font peur aux gouvernements. Mais rassurez vous comme disait De Gaulle  »les paysans c’est comme les anciens combattants, quand il n’y en aura plus, le problème sera résolu ».
    Bien à vous cher inconnu,

    1. Les paysans essayent tout simplement de survivre au milieu d’un fatras de contraintes imposées par des décérébrés comme le lucien qui d’évidence confond libéralisme et capitalisme financier

  3. Lucien Bardamu,

    Décidément, votre prose infatuée et médiocre me met d’humeur.

    Suite à une recherche sur le net, je vais te tutoyer vu que tu as 34 ans et que ta profession est « étudiant », espèce de feignant improductif et crétin parigot.

    Tu connais Saint Benoît-Joseph Labre ou Notre Dame de La Salette ? et la signification de « PSB » ?…
    Sans doute que non, je te devine totalement superficiel…

    Lorsque le système politico-financier plantera de manière systémique – c’est pour très bientôt- tu feras moins le malin ;

    Tu connaitras la pénurie, et avec un peu de chance la famine la plus incroyable, pour peu que les hordes mahométanes déchainées ne s’occupent pas des petits babtous de ton accabit avant…

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