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Les dix crimes de Valéry Giscard d’Estaing, par Henry de Lesquen

Des morts il ne faut dire que du bien, paraît-il : “De mortuis nihil nisi bene.” C’est sans doute pour cela que Valéry Giscard d’Estaing (1926-2020) a été couvert de fleurs après sa mort le 2 décembre 2020. Mais l’adage ne devrait pas s’appliquer à un homme politique, et surtout pas à lui. On doit au contraire, pour rétablir la vérité, dénoncer sans plus attendre les crimes qu’il a commis contre la nation au cours de son mandat de président de la république, de 1974 à 1981, mais aussi avant, en 1973, en tant que ministre des finances, et encore après, en 2005, comme auteur du projet de constitution de l’Union européenne.

1. C’est à Giscard que nous devons le poids de la dette publique. Ministre des finances sous Pompidou, il a fait adopter la loi du 3 janvier 1973 qui disposait dans son article 19 que les conventions par lesquelles la Banque de France ferait des avances au Trésor seraient désormais soumises au parlement. La convention qu’il a signée le 17 septembre 1973, approuvée par la loi du 21 décembre 1973, a gelé à 20,5 milliards de francs le montant total de ces avances. Désormais, l’État n’a pu bénéficier des concours gratuits de la Banque de France, il a dû emprunter sur les marchés financiers pour le plus grand bénéfice des banques commerciales. Depuis lors, la charge des intérêts n’a cessé de gonfler l’endettement de l’État.

2. C’est à Giscard que nous devons la mise à mort des enfants à naître. Il a nommé l’horrible Simone Veil dans son gouvernement en 1974 pour qu’elle fît adopter la loi abominable du 17 janvier 1975 qui a légalisé l’avortement, autrement dit l’assassinat des enfants dans le ventre de leur mère. Il fut donc le premier responsable de la choah des enfants français, qui avait déjà fait, à sa mort, le 2 décembre 2020, dix millions de petites victimes innocentes.

3. C’est à Giscard que nous devons la pornographie. Dès son élection en 1974, il a aboli toute censure et toute répression de l’outrage aux bonnes mœurs. Autorisés dans tous les cas, aussi immondes fussent-ils, les films pornographiques ont été classés “X” par décret du 31 octobre 1975.

Dans le même esprit de renversement de la morale, Giscard a imposé la mixité au lycée et donné aux lycéennes le droit de prendre la pilule à l’insu de leurs parents (loi du 4 décembre 1974 relative à la régulation des naissances, article 2 : “Les centres de planification familiale sont autorisés à délivrer, à titre gratuit, des produits contraceptifs aux mineurs désireux de garder le secret.”).

Ainsi, au nom de la modernité, en réalité pour obéir aux injonctions de l’idéologie cosmopolite qui avait triomphé après Mai 68 et qu’il avait faite sienne, Giscard a mis en pièces la morale publique qui avait été depuis toujours le ciment de la société française.

4. C’est à Giscard que nous devons la dislocation de la famille. Il a autorisé le divorce par consentement mutuel (loi du 11 juillet 1975 portant réforme du divorce), ce qui a porté un coup fatal à l’institution familiale en instaurant un mariage à l’essai.

5. C’est à Giscard que nous devons le regroupement familial des immigrés en France. En donnant ce droit aux immigrés, le décret du 29 avril 1976 a transformé l’immigration de travail en immigration de peuplement et ouvert les vannes à l’invasion. Il a amorcé le grand remplacement du peuple français par les populations allogènes.

6. C’est à Giscard que nous devons le collège unique égalitaire. La loi Haby du 11 juillet 1975 relative à l’éducation a institué le collège unique en abolissant la diversité des filières. C’était l’aboutissement du plan Langevin-Wallon de 1947, d’inspiration marxiste, qui niait l’inégalité des talents et des aspirations. Cette réforme calamiteuse a profondément dégradé la qualité de l’enseignement au détriment des enfants, surtout des plus faibles.

7. C’est à Giscard que nous devons le poids des prélèvements obligatoires. Ce soi-disant libéral a fait passer le taux des impôts et autres prélèvements obligatoires de 34% à 40% du PIB durant son mandat. 6% d’augmentation en sept ans ! Aucun président n’a fait autant, ni avant ni après lui.

8. C’est à Giscard que nous devons l’effacement de la souveraineté nationale. Partisan fanatique des États-Unis d’Europe, donc d’un pouvoir supranational, Giscard a été l’initiateur du processus fatal qui a conduit à l’assujettissement des nations à l’Union européenne. C’est ainsi qu’il a fait donner officiellement à l’assemblée des communautés européennes le titre de “Parlement européen” et que, sur sa proposition, le Conseil européen a décidé le 20 septembre 1976 que les députés européens seraient élus désormais au suffrage universel.

9. C’est à Giscard que nous devons la monnaie unique européenne. Il en était partisan pour des raisons idéologiques, car ce devait être l’attribut d’un pouvoir supranational. Dans cette perspective, Valéry Giscard d’Estaing a obtenu le 13 mars 1979 la création du système monétaire européen, doté d’une unité de compte, l’ECU (European Currency Unit, unité monétaire européenne), et qui liait les monnaies nationales entre elles, étroitement et irrévocablement. Étape décisive qui a conduit à la monnaie unique : le 1er janvier 1999, l’euro a succédé à l’ECU et remplacé le franc en assujettissant notre économie à un carcan qui a étouffé la croissance.

10. C’est à Giscard que nous devons l’Union européenne supranationale. Vingt-quatre ans après avoir quitté l’Élysée, Valéry Giscard d’Estaing a été le principal auteur du projet de constitution de l’Union européenne. Ce traité scélérat, qui portait atteinte à la souveraineté nationale, a été rejeté par le peuple français lors du référendum du 29 mai 2005, mais ses dispositions ont été intégralement reprises par le traité de Lisbonne signé par Nicolas Sarkozy le 13 décembre 2007 et adopté par le parlement français le 8 février 2008.

Conclusion

C’est donc en premier lieu à Giscard que nous devons le déclassement de la France. Certes, il était dans la continuité de son prédécesseur, Georges Pompidou, qui avait déjà prohibé la préférence nationale et créé un délit d’opinion par la loi Pleven du 1er juillet 1972, mais, après 1974, l’État a imposé à la société française un changement radical et global qui devait entraîner une rupture de la chaîne des générations. Les réformes de Giscard étaient un tout qui faisait système. Au nom de la modernité, il a entrepris de faire table rase des traditions et de liquider l’héritage. Certes, ses successeurs ont poursuivi de plus belle dans la voie de la décadence, mais aucun d’entre eux ne fut plus efficacement que lui l’instrument de la révolution cosmopolite issue de Mai 68. Traître à la nation, ennemi de la civilisation, ce barbare ripoliné aux couleurs de la modernité restera dans l’histoire marqué du sceau de l’infamie.

Programme pour la réémigration, par Henry de Lesquen

Voici la démonstration en 10 points, plus une conclusion, que la réémigration, c’est facile et ça peut rapporter gros (à la France).

 

1. Les titres de séjour des étrangers non européens ne seront pas renouvelés. 

1 – Le gouvernement sera chargé de réexaminer le statut des millions de Français de papier et invité à les déchoir de la nationalité française en cas d’indignité, de binationalité ou de défaut d’assimilation. Les Français de papier déchus de leur nationalité auront un titre de séjour de 5 ans. Une fois expiré, ils seront expulsés.

2 – Les étrangers auront le droit d’étudier en France pendant cinq ans.

3 – Instauration d’une taxe de séjour pour financer la dette publique et favoriser la réémigration.

4 – Les immigrés en règle sont obligés de s’en aller quand leur autorisation de séjour est expirée ou si elle est rapportée. Sinon, ils rejoignent les rangs des immigrés illégaux, avec toutes les conséquences que cela implique.

 

2. Les étrangers européens devront demander un titre de séjour : fin de la liberté d’installation.

 

3. Il sera interdit de fournir logement, emploi, école, soins ou aide de toute nature aux immigrés illégaux. Ce délit sera puni de 5 ans de prison.

Un immigré illégal est par définition un étranger qui n’a pas le droit de séjourner en France. Les dirigeants d’association, les chefs d’entreprise et tous ceux qui fournissent un emploi, un logement ou une assistance quelconque à un immigré illégal, ne serait-ce qu’en s’abstenant de le dénoncer à la justice, sont systématiquement poursuivis par le procureur de la république au titre de l’article L. 622-1 du code des étrangers, qui prévoit une peine de cinq ans de prison, étant précisé que les exceptions instituées à l’article L. 622-4 sont abrogées, ou au titre de l’article 434-4 du code pénal qui punit de trois ans de prison le recel de preuves.

 

4. Les immigrés illégaux ne pourront être soignés qu’au lieu de détention. L’AME (aide médicale de l’Etat) sera supprimée.

 

5. Création d’un secrétariat d’État à la réémigration. Les immigrés illégaux, ces hors-la-loi, seront exclus des droits civils. Ils ne pourront conclure de contrats. Leurs biens, s’ils en ont, seront confisqués.

 

6. La détention et l’expulsion des immigrés illégaux seront des mesures administratives et des actes de gouvernement dont les juges ne pourront connaître.

 

7. Le secrétariat d’État à la réémigration ouvrira des camps de concentration (les camps de concentration existent déjà sous le nom de centres de détention) où les immigrés illégaux séjourneront en famille jusqu’à leur expulsion, sans limite de temps.

 

8. Les immigrés illégaux seront expulsés en priorité vers leur pays d’origine, mais pourront l’être vers un pays tiers.

1 – Accord de coopération avec pays exotiques comme Niger ou Congo.

2 – Sinon, prolongation du séjour au camp de concentration.

 

9. Le délit de séjour illégal en France sera rétabli. Les récidivistes seront jetés en prison et expulsés à l’issue de leur peine.

 

10. Primauté de la loi française : la constitution sera modifiée (article 55) pour assurer la régularité des mesures nécessaires à la réémigration. Le Conseil d’Etat n’aura pas son mot à dire et les jugements de la CJUE seront nuls et non avenus. Temps d’exécution (le temps d’un référendum) : 3 mois.

 

Conclusion : à elle seule, la réémigration suffira à éradiquer le chômage et à rétablir les comptes publics.

 

 

Henry de Lesquen 

Président du Parti national-libéral

Le problème « cuck »

 

« Cuckservative ». Mot-valise formé de « cuck » ou « cuckold » (en français « cocu ») et « conservative » (ou « conservateur), le terme renvoie à une forme de pornographie particulièrement avilissante, dans laquelle des « hommes » (souvent caucasoïdes) se délectent du spectacle de leur épouse couchant avec un autre individu (souvent congoïdes), jouissant de leur déchéance et de leur infériorité.

Le concept désigne des « conservateurs » attachés en principe aux valeurs traditionnelles, mais conférant en pratique une autorité morale aux idées progressistes, si bien qu’ils passent leur temps à s’excuser de leurs propres convictions, à attaquer les hommes de droite authentiques et à surenchérir avec la gauche en faveur du multiculturalisme, de l’immigration et de diverses pathologies mentales, ou maladies de la pensée politique (féminisme, déviances sexuelles ou encore antifascisme).

Les seules thématiques sur lesquelles les « cuckservatives » sont encore un peu offensifs sont celles qui ne sont pas (encore) totalement diabolisées par le système cosmopolite, comme le libéralisme économique ou l’opposition « démocratique » à l’islam radical.

Les exemples de la pleutrerie des « cucks » ne manquent pas outre-Atlantique, de l’association systématique du socialisme cosmopolite et du « nazisme » (censé représenter le mal absolu) à la nomination d’hommes de paille incompétents en raison de leur seule appartenance communautaire. La dernière anecdote en date fut le ralliement unanime des grandes entreprises (de Google à Goldman Sachs), supposément remplies (selon la vulgate marxiste) de « conservateurs », à la parodie de mariage des invertis, sanctionnée par la cour suprême.

En France non plus, les exemples ne manquent pas. Lors de la mobilisation contre le mariage homosexuel, l’icône des manifestations, la bien-nommée Frigide Barjot, ne manquait pas de mentionner systématiquement ses « amis homosexuels » et sa sympathie pour l’anomalie biologique dont ceux-ci souffraient.

Au Front national, sous l’impulsion du funeste Philippot, ce qui était supposé être le rassemblement des nationaux et des nationalistes de toutes tendances est devenu un organisme de défense de la pensée unique, ne manquant jamais de faire référence à la « religion de la choah » et tirant à bout portant sur les nationalistes radicaux, les militants nationaux traditionnels et même le fondateur du parti.

Effaçant minutieusement toute trace de pensée identitaire dans sa critique de l’immigration, le Front national du funeste Philippot a accouché d’un discours bâtard mêlant intégrationnisme, jacobinisme, antiracisme, europhobie et populisme néo-marxiste. Cette stratégie politique pondue par un esprit aride entièrement formaté par le système, ne jurant que par les sondages et les notes de synthèse est politiquement inepte. Encore aujourd’hui, les électeurs du Front national espèrent dans leur immense majorité retrouver une France blanche et catholique.

L’espoir vient des États-Unis ou le président républicain Donald Trump bouscule les conventions en adoptant une ligne politique et une attitude agressive, misant sur le « Kulturkampf » (« combat culturel ») et cassant ainsi les codes du cosmopolitiquement correct. L’ « establishment » et les grands media s’affolent, alors que Trump est largement soutenu par le pays réel américain.

Gageons que si une telle figure devait émerger en France, les stratégies hasardeuses du funeste Philippot et des autres « cucks » ne tarderaient pas à faire long feu !

 

Louis Fischer

Contributeur du PNL

Les premières mesures d’Henry de Lesquen après son élection

Les premières mesures d’Henry de Lesquen après son élection 

 

Introduction : Une fois au second tour de l’élection présidentielle, Henry de Lesquen appellera au rassemblement de la droite et gagnera.

 

1. Une fois élu, Henry de Lesquen rétablira la démocratie en France. Référendum d’initiative populaire à tous les niveaux d’administration. Primauté de la loi nationale sur le droit international.

 

2. Une fois élu, Henry de Lesquen rétablira la liberté d’expression. S’il y a des racistes, ils doivent avoir le droit de s’exprimer librement. La liberté de discrimination, premier des droits de l’homme, sera restaurée.

 

3. Une fois élu, Henry de Lesquen quittera l’Union européenne et créera une nouvelle monnaie nationale : l’écu. Souveraineté monétaire.

 

4. Une fois élu, Henry de Lesquen engagera la réémigration. Des millions d’immigrés-envahisseurs seront déportés légitimement dans des conditions humaines et pacifiques. Abrogation du droit d’asile. Rétablissement des travaux forcés.

 

5. Une fois élu, Henry de Lesquen privatisera l’Éducation nationale. Les enseignants ne seront plus fonctionnaires.

 

6. Une fois élu, Henry de Lesquen rétablira la sécurité en France. Les honnêtes gens pourront porter une arme. La réduction de la population immigrée participera de la fin de l’insécurité. La peine de mort sera rétablie. Elle est si bonne qu’il faut en faire un large usage. Au moins 100 exécutions par an (prévision).

 

7. Une fois élu, Henry de Lesquen libérera l’économie. Le SMIC sera supprimé, le Code du travail brûlé, la paix sociale restaurée. Politique de privatisation.

 

8. Une fois élu, Henry de Lesquen organisera la renaissance culturelle de la France. On bannira la musique nègre des media publics. Les œuvres de l’art dégénéré seront détruites ou vendues.

 

9. Une fois élu, Henry de Lesquen interdira l’avortement, qui est un crime. Abrogation de la loi Taubira. Annulation de tous les mariages homosexuels.

 

10. Une fois élu, Henry de Lesquen défendra les vraies valeurs républicaines : préférence nationale, racisme positif

 

Conclusion : Henry de Lesquen est le seul véritable candidat de droite. Une fois élu, il rétablira l’honneur de la France.

 

« Je porte un programme nationaliste, libéral, démocrate, républicain, traditionaliste, identitaire, populiste : national-libéral. Le national-libéralisme est l’expression doctrinale du populisme de droite. Il est la réponse au cosmopolitisme et à l’étatisme. »

 

Henry de Lesquen

Pourquoi il faut interdire l’avortement, par Henry de Lesquen

Voici une analyse en 10 points de la question de l’avortement. Plus une conclusion.

 

1. L’enfant est constitué dès la conception. Il a un génotype. Il a une âme.

 

2. La femme enceinte est déjà mère de l’enfant qu’elle porte. Il est un être humain, non un amas de cellules.

 

3. La loi ne doit autoriser l’avortement volontaire que dans 2 cas :

– la femme a été violée ;

– la grossesse met la femme en danger.

 

4. Sauf dans ces 2 cas, l’avortement est un meurtre commis avec préméditation : un assassinat. Infanticide in utero.

 

5. Retour au code pénal de 1810 : avortement tenu pour un crime et passible de prison.

 

6. Une femme qui avorte est une mère qui a décidé de tuer son enfant. Elle est la première coupable du crime.

 

7. La victime, ce n’est pas la femme qui avorte, c’est l’enfant qu’elle assassine.

 

8. Eugénisme d’extermination : la loi Veil a permis d’éliminer les enfants mongoliens dans le ventre de leur mère.

 

9. L’avortement est aussi un crime contre la patrie : 200.000 morts par an, 8 millions en 40 ans.

 

10. Avec sa loi de 1975, Simone Veil est la première responsable de la choah des enfants français.

 

Conclusion : pour gagner la bataille de l’opinion, il faut dénoncer l’avortement comme un crime.

 

Henry de Lesquen

Le départ des Français d’Algérie prouve que le départ des Algériens de France est inéluctable.

Algérie : les leçons de l’histoire

par Henry de Lesquen

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Dans le débat sur le bilan de la colonisation, il faut résister à la désinformation qui voudrait nous faire honte de notre histoire. Nous pouvons, au contraire, être fiers de l’oeuvre coloniale de la France. Il faut saluer, au premier chef, la grandeur de l’action des Français en Algérie, de 1830 à 1962, pour le développement du pays et le bien de ses habitants.
Mais ce succès même nous interroge. Nous devons analyser avec lucidité les raisons qui ont conduit l’Algérie à l’indépendance, parce que cette cruelle expérience peut nous aider à corriger l’actuelle politique de l’immigration.

 

La barrière de l’islam

La fin de l’Algérie française ne s’explique pas seulement par la méchanceté des hommes et le cynisme avéré des responsables politiques de l’époque. C’était déjà un défi lancé à la géographie de vouloir réunir en une seule nation deux pays séparés par la Méditerranée. Mais il y avait surtout une barrière culturelle insurmontable entre nous et les musulmans : ceux-ci ne pouvaient pas devenir pleinement français, dès lors qu’ils refusaient de quitter leur statut personnel fixé par la loi islamique. Le Père Charles de Foucauld l’avait bien compris, lui qui écrivait, dans sa fameuse lettre de 1916 (reproduite dans le n° 81 de La Voix des Français) : “Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.”

Quand on a voulu promouvoir l’idéal de l’Algérie française, on a jugé nécessaire de renoncer au principe de l’assimilation, en proposant aux musulmans une intégration équivoque. Or, l’intégration était une idée inconsistante, puisque les musulmans étaient censés devenir français, tout en conservant une foi incompatible avec notre identité nationale. L’échec était programmé.

 

Le départ des Français d’Algérie

De leur côté, beaucoup des Français qui vivaient en Algérie, en 1962, pouvaient être qualifiés, selon le vocabulaire actuel, d’“immigrés de la troisième ou de la quatrième génération”. Or, en dépit de tout ce qu’ils ont apporté à leur terre natale, ils ont été contraints de la quitter dans des conditions toujours pénibles, parfois atroces, pour gagner la Métropole. Nous ne souhaitons pas aux Algériens qui vivent aujourd’hui en France – et qui sont loin d’avoir apporté une contribution comparable à notre société – de connaître les mêmes épreuves. Mais nous affirmons qu’ils devront, tôt ou tard, regagner le pays de leurs ancêtres, à défaut de pouvoir s’assimiler. Le départ des Français d’Algérie prouve que le départ des Algériens de France est inéluctable.

 

France-Algérie : la réciprocité

Les sacrifices des soldats morts pour la France et les souffrances des rapatriés ne seront pas vains, si nous savons tirer les leçons de notre histoire algérienne, qui doit nous conduire à repenser notre politique de l’immigration. Trois conclusions s’imposent, à cet égard :

1) L’islam est un obstacle invincible à l’assimilation.
2) L’intégration est une illusion.
3) Le départ des immigrés est possible.

Enfin, cette histoire nous invite à exiger une stricte réciprocité, dans nos relations avec l’Algérie indépendante, qui oublie trop souvent tout ce qu’elle doit à la France. Ainsi, les nationaux algériens ne doivent pas avoir plus de droits chez nous que les nôtres n’en ont chez eux. Et nous devons nous fixer comme objectif à long terme, pour que la France reste française, que la place de l’islam en France soit, un jour, la même que celle du christianisme en Algérie.

 

 

Henry de Lesquen

Edito publié sur le site de la VdF

De la lutte des classes à la lutte des races

DE LA LUTTE DES CLASSES À LA LUTTE DES RACES

(Extrait du « prix Lyssenko 2014 » du Carrefour de l’Horloge décerné à Pierre-André Taguieff pour son analyse approfondie du racisme sous toutes ses formes)

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La lutte des races n’est pas plus contestable que la lutte des classes. Cette dernière théorie n’est nullement propre à Marx, qui l’a empruntée aux historiens de son époque. Le grand économiste libéral Vifredo Pareto considérait que la lutte des classes était un fait indubitable. Il aurait pu en dire de même de la lutte des races.

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La liberté d’expression source de vérité scientifique ou historique, par Henry de Lesquen

Texte n°6 (Rétablir la liberté d’expression – XXXe Université annuelle du Club de l’Horloge, les 15 et 16 novembre 2014)

Henry de Lesquen, président du Carrefour de l’Horloge.

 

La liberté d’expression est nécessaire à la science et à l’histoire car, dans ces deux domaines, la recherche de la vérité est essentielle pour toute avancée.

 

Or, qu’est-ce que la vérité ? Comment savons-nous qu’une énonciation est une vérité ?

Si l’on use d’un exemple trivial : l’Angleterre est une île. Il est toujours possible pour un contradicteur de présenter des preuves démontrant le contraire. C’est bien la liberté d’expression et celle de contradiction qui conduisent à croire que la proposition initiale, en l’occurrence, est la vérité. Cette vérité, qu’elle touche à la science ou à l’histoire, est d’ordre procédural. La communauté scientifique doit reconnaître le droit à la dissidence. Comme l’écrivait George Orwell dans son roman « La ferme des animaux », publié en 1945 : « Parler de liberté n’a de sens qu’à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre».

Mais la vérité a toujours un caractère relatif en ce sens que le critère central sur lequel elle repose tient au fait qu’à tout moment une opinion divergente peut être exprimée.

La théorie de la dérive des continents émise en 1912 par Alfred Wegener est une illustration de l’importance de la controverse dans la recherche de la vérité. L’hypothèse formulée par l’astronome allemand se heurta à l’époque à une forte opposition d’une grande partie de la communauté scientifique. Cette opposition et les démonstrations afférentes incitèrent à des études plus approfondies si bien que dans les années soixante, les explorations océanographiques, notamment, conduisirent à admettre comme une vérité la théorie de Wegener.

Il est possible de citer d’autres références comme la mise en cause par Galilée de l’explication géocentrique (le soleil tourne autour de la terre) du fonctionnement de l’univers par Ptolémée. Si la définition accomplie de l’héliocentrisme (la terre tourne autour du soleil) est due à Copernic, il n’empêche que Galilée a fourni les éléments nécessaires à cette découverte : les observations astronomiques et les premiers principes mécaniques. Face à cette révolution scientifique, le savant italien fut la victime de violentes attaques, notamment, sur le plan religieux. Il lui fut reproché d’incriminer les écrits bibliques.

Toute vérité, à un moment de l’histoire, est donc relative comme tout mouvement est relatif en conséquence de la théorie de la relativité. Opter pour une hypothèse, c’est adopter une position qui correspond à ce que l’on estime être la vérité. A cet égard, Henri Poincaré, découvreur de la théorie de la relativité restreinte considérait qu’entre deux théories il fallait choisir la plus simple : « pour qu’une explication mécanique soit bonne, il faut qu’elle soit simple » (La Science et l’Hypothèse – Chapitre 10).

« Il n’y a plus de mystère dans la nature » déclarait en 1887 Marcellin Berthelot. Une telle affirmation montre que la liberté d’expression implique la liberté de contestation.

Cette réflexion sur la vérité conduit à souligner un autre aspect majeur. En effet, la science repose sur le principe d’objectivité de la nature. Il convient donc de distinguer, catégoriquement, entre les jugements de connaissance ou de faits qui résultent d’une observation neutre et les jugements de valeur qui impliquent une appréciation.

Enfin, on ne saurait omettre dans le panorama l’approche de Thomas Kuhn énoncée dans son essai « La structure des révolutions scientifiques », paru en 1962. Pour cet auteur, le développement scientifique relève de deux temps : celui de la science normale et celui de la science extraordinaire.

Le premier correspond à la prééminence d’un paradigme qui est un ensemble de règles, de méthodes et de solutions auxquelles se réfèrent les scientifiques. L’autorité qui découle de ce paradigme peut être considérée comme d’ordre procédural. Le second temps est celui d’une révolution scientifique où émerge un nouveau paradigme face à des théories ou à d’autres paradigmes concurrents dont les éléments constitutifs sont rejetés ou compris dans le paradigme de référence. « Une théorie chasse l’autre ou englobe l’autre ». Ainsi, la théorie de la gravitation universelle de Newton constitue une révolution scientifique.

 

Vigilant quant à l’exigence de vérité, le Club de l’Horloge a créé en 1990 le prix Lyssenko attribué annuellement à « un auteur ou une personnalité qui a, par ses écrits ou par ses actes, apporté une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique ou historique, avec des méthodes et arguments idéologiques ». Lyssenko, maître de la biologie soviétique sous Staline et Krouchtchev disqualifiait les adversaires de la vision marxiste en discréditant les opinions qui leur étaient prêtées.

Présentement, nos sociétés sont soumises à une censure superposée sur trois plans :

• l’application de la loi par les juges
• le verrouillage médiatique
• la pression des milieux professionnels

S’agissant de la justice et de sa relation à la vérité et à la loi, deux faits, en rapport avec la Seconde Guerre mondiale et touchant à ces deux matières, méritent d’être cités. Lors du procès de Nuremberg, l’authenticité historique a dû céder à l’opportunité politique. En effet, quels que soient les crimes commis par ailleurs par les dirigeants hitlériens, il leur a été imputé, à tort et en toute connaissance de cause par les puissances alliées, le massacre des officiers de l’armée polonaise à Katyn, perpétrés en fait par le NKVD soviétique.

Pour ce qui concerne l’application de la loi et son interprétation par les différentes instances judiciaires, le cas présenté par Vincent Reynouard n’est pas sans intérêt. Ce militant révisionniste, condamné à un an de prison pour contestation de l’existence de crimes contre l’humanité, peine effectivement purgée, a vu une autre condamnation cassée par un arrêt de la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Reynouard avait été condamné en première instance puis en appel pour apologie de crime de guerre après avoir mis en doute le rôle de la division Das Reich dans le massacre commis à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944. La Cour a considéré qu’il n’y avait pas, dans le document à l’origine des poursuites, d’apologie de crime de guerre mais seulement une contestation. Or celle-ci ne constitue un délit que dans le cas de crime contre l’humanité. La haute juridiction, à l’inverse des instances inférieures, s’en est tenue à une stricte interprétation des textes.

 

Au-delà des exclusives légales, une autre forme de prohibition, bien plus étendue encore, est celle que génèrent les media et, en premier lieu, ceux de l’audiovisuel. L’une des particularités de nos sociétés présentes est une soumission à des dogmes jugés indiscutables.

Parmi ceux-ci figurent l’existence d’un réchauffement climatique, phénomène dont l’homme serait le responsable. Négligeant les évolutions du climat au cours de l’histoire de la planète et celle de l’humanité (par exemple l’optimum médiéval) mais aussi la diversité des climats selon les continents et le caractère récent des observations scientifiques, une pensée dominante oblige à admettre que la Terre se réchauffe et qu’il en résultera des effets dramatiques.

Occultant le fait que les mesures montrent que la température moyenne ne croît plus depuis 1998, les conclusions du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat), dont les experts le composant sont dûment choisis, ont force de vérité. Les contradicteurs, aussi éminentes que soient leurs compétences, ne sont jamais ou très rarement appelés à témoigner. Au contraire même ! Des personnes dépourvues de qualification par rapport à ce domaine d’une singulière complexité voire quelques saltimbanques viennent proclamer « qu’il faut sauver la Planète ».

Mais plusieurs études très argumentées ont montré toutes les réserves que devaient susciter les conclusions du GIEC. A côté d’autres, l’on peut citer l’ouvrage de François Gervais, « L’innocence du carbone » ainsi que des émissions de Radio Courtoisie dans lesquelles furent invités des scientifiques renommés : ils présentèrent de manière très pédagogique des démonstrations techniques qui contredisaient les certitudes avancées par la pensée dominante.

L’exigence d’une recherche dénuée de préjugés, fondée sur l’objectivité, voudrait que la charte de l’environnement, intégrée au préambule de la Constitution par un vote du Congrès du 28 février 2005, soit supprimée de ce préambule.

Si l’on évoque la Constitution, en relation avec la liberté d’expression, il faut rappeler aussi la contrainte qu’implique la primauté accordée au droit international sur le droit interne en vertu de l’article 55.

En conclusion, quelles que soient les opinions émises, la liberté d’expression doit être défendue pour elle-même.

Club de l’Horloge
15/01/2015

Source : Polémia

Le programme d’Henry de Lesquen pour développer la démocratie locale

Voici un plan en 10 points pour développer la démocratie locale.

1. La France sera divisée en 26 régions fondées sur l’histoire et la géographie. Plus la Corse. lesque

2. Les pays d’outre-mer auront un statut particulier et une nationalité propre.

 

3. Les départements seront supprimés et leurs compétences transférées aux régions.

 

4. Les communautés de communes et autres intercommunalités seront supprimées ou transformées en syndicats de communes.

 

5. Le principe d’unité d’affectation fiscale sera inscrit dans la constitution. Les impôts ne pourront plus avoir qu’un seul bénéficiaire.

 

6. Taxe d’habitation et taxes ou contribution foncières réservées aux communes. Contribution sur la valeur ajoutée réservée aux régions.

 

7. Régions et communes ne recevront plus de subventions en sorte d’être financées essentiellement par leurs électeurs.

 

8. Scrutin de liste progressif à un seul tour pour régions et communes de plus de 3.000 habitants, individuel pour les autres.

 

9. Non-cumul. Un candidat élu n’aura pas le choix. Il sera réputé démissionnaire de tout autre mandat électif au jour de son élection.

 

10. Référendum d’initiative populaire dans les régions et communes. Il pourra servir à destituer les élus.

 

Henry de Lesquen

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