Antonio Gramsci (1891-1937), membre fondateur du parti communiste italien, a condamné la musique nègre dans l’une de ses lettres de prison. Répondant à sa belle-soeur, qui s’était inquiété de l’influence du bouddhisme, il écrivit en 1928 :
« Si danger il y a, il est plutôt dans la musique et la danse importées en Europe par les nègres. Cette musique a vraiment conquis toute une frange de la population européenne cultivée, elle a même créé un véritable fanatisme. Comment s’imaginer que la répétition continuelle des gestes physiques que les nègres font en dansant autour de leurs fétiches, ou qu’avoir toujours à l’oreille le rythme syncopé des jazz-bands, reste sans conséquences idéologiques ?
a) Il s’agit d’un phénomène énormément diffus, qui touche des millions et des millions de personnes, spécialement les jeunes ;
b) il s’agit d’impressions très énergiques et violentes, qui laissent donc des traces profondes et durables ;
c) il s’agit de phénomènes musicaux, donc de manifestations qui s’expriment dans le langage le plus universel qui existe aujourd’hui, dans un langage qui communique plus rapidement que n’importe quel autre les images et impressions d’une civilisation non seulement étrangère à la nôtre, mais (…) primitive et élémentaire, donc facilement assimilable et généralisable par la musique et par la danse à tout le monde psychique. »
Et Gramsci de conclure que l’Occidental est « en train de devenir un nègre, sans s’en rendre compte ».
Antonio Gramsci, lettre à Tania Schucht, 27 février 1928
Très intéressant document, à rapprocher du jugement d’Alfred Rosenberg sur cette même musique (que le théoricien nazi, dans son Journal, reproche à Goebbels de favoriser).
PS Rappelons pour les plus jeunes que le terme de « Nègre », en 1928, était le seul employé pour désigner les Noirs, et n’avait en lui-même rien de péjoratif ; ainsi les Picasso ou les Matisse admiraient-ils « l’art nègre » des masques africains.
Les signes annonçant l’effondrement et le chaos s’accélèrent :
http://ripostelaique.com/commemorer-verdun-avec-des-rappeurs-ils-iront-cracher-sur-nos-tombes.html
L’ironie c’est que lui-même a l’air d’avoir du sang nègre.
C’est le portrait craché d’un camarade de classe antillais que j’ai eu au lycée et qui avait environ 1/4 de sang noir.
Je pense que votre commentaire est un typique faux témoignage (« un camarade de classe antillais… ») destiné à brouiller les pistes.
Car si les photos de Gramsci (par exemple Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Gramsci) rappellent un type, c’est plutôt celui d’un Juif que celui d’un Noir
Le témoignage est vrai, sinon je n’aurais eu aucun intérêt à commenter.
Si je vous montrais une photo du camarde de classe en question, vous seriez choqué de la ressemblance.
Mais expliquez plutôt votre pensée ? Croyez-vous que j’avais une idée derrière la tête en écrivant ce commentaire ?
« Le témoignage est vrai, sinon je n’aurais eu aucun intérêt à commenter. »
Quelle logique ! Relisez-vous, voyons… Des faux témoignages, il en pleut sur Internet, dans les prétoires, dans les livres prétendument historiques, et cela n’empêche nullement ceux qui les utilisent de trouver un intérêt à « commenter », comme vous dites !
« Mais expliquez plutôt votre pensée ? Croyez-vous que j’avais une idée derrière la tête en écrivant ce commentaire ? »
Pourquoi donc répéter ce que j’ai écrit dans le message précédent (première phrase), et que vous faites semblant de n’avoir pas compris ?
J’aurais pu aussi, tant que j’y étais, relever le comique de votre formule « environ 1/4 de sang noir » ; peut-être voulez-vous dire que les ascendants de votre « camarade » n’étaient pas toujours très sûrs de leur épouse ?
Sur ce, je vous laisse à vos commentaires sans plus y donner suite : libre à chacun de leur accorder la confiance que je leur dénie.
Pourquoi donc répéter ce que j’ai écrit dans le message précédent (première phrase), et que vous faites semblant de n’avoir pas compris ?
Oui, brouiller les pistes… mais pour quelles raisons ?
De mon point de vue, c’était une simple remarque à prendre au second degré (même si l’histoire derrière est véridique, n’en déplaise), mais j’aimerais vraiment savoir ce que vous avez cru y comprendre.
Sur ce, je vous laisse à vos commentaires sans plus y donner suite : libre à chacun de leur accorder la confiance que je leur dénie.
Très habile de votre part. Vous prévoyez déjà votre manque d’arguments 🙂
Oui, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Il est tout à fait démontré que des influences africaines ont pénétré la musique occidentale, et l’ont même parfaitement intégrée, si l’on considère l’histoire do rock ou du jazz. En revanche je ne vois pas en quoi ces musiques seraient plus primitives ou élémentaires (ces termes sont ambigus et peuvent signifier soit l’ancienneté soit la simplicité). Elles n’ont certainement pas de racines plus anciennes que les musiques européennes, et leurs évolutions les plus récentes (si l’on considère l’histoire de l’humanité) le jazz notamment, sont très complexes.,notamment du point de vu rythmique et harmonique. Même si l’on peut démontrer que le jazz est une musique primitive ou élémentaire (ce dont je doute, dans tout les sens qu’on puisse donner à ces termes) est-ce un bien ou un mal ? Pour moi, l’ancienneté est souvent gage de qualité…
Tavernier Boullougne ( dit aussi Chevalier de Saint Georges ) a beaucoup influencé Mozart. Que peut-on ajouter de plus sinon qu’il était également très apprécié de Marie-Antoinette dont c’est aujourd’hui 16 octobre l’anniversaire de l’exécution.
N’importe quoi. L’idéologie woke a décidément inoculé sa démence jusque dans les plus improbables des réseaux. Mais bon, étant données les foutaises que je peux lire dorénavant dans Eléments ou le nouvel Historia et qui sont du même acabit, la nature des canaux de diffusion semble confirmer ce que dit Henry de Lesquen de l’influence pernicieuse de la PND. De plus, comme tous les demi-habiles (et vrais débiles), vous restituez une bouillie très éloignée de ce que vos maîtres ont essayé de vous inculquer: qui est « Tavernier Boullougne (on appréciera spécialement le Boullougne!) »? TAVERNIER DE BOULLONGNE est seulement l’un des multiples pères hypothétiques de Joseph Bologne, dit « de Saint-George », bègue, franc-maçon et bisexuel associé aux débauches de la maison d’Orléans qui en fait son « phénomène » alors qu’elle est en pleine déliquescence physique et morale. Bologne n’a JAMAIS influencé Mozart: on nage en plein délire. Cette ridicule imposture vient d’un vieux journaliste gauchiste du Canard enchaîné, Alain Guédé, sans aucune compétence, que ce soit en musique ou en histoire.
Si l’expression « musique nègre » est polémique et fait rire par son énormité dans un premier temps — vue l’ambiance délétère actuelle —; dans un second temps, on comprend bien que c’est un problème tout-à-fait sérieux car notre inconscient, notre façon de voir le monde sont influencés par les stimuli que nous recevons de l’extérieur. Ceci rejoint les résultats de sciences qui sont particulièrement en pointe aux États-Unis telles que les conclusions de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique).
Il est évident qu’en négligeant les musiques sacrée d’Église, classique ou traditionnelle (comme les guerzes bretonnes ou les polyphonies corses) pour leur préférer le jazz, le rock ou le rap, les habitants de l’Europe ne sont plus tout-à-fait des Européens d’esprit et couvrent leur sensibilités des oripeaux de la négritude, avec son flot de spécificités inadaptables à notre civilisation telles que la primauté du rythme, l’obscénité latente ou l’agressivité qui conviennent mieux aux cultures africaines.
En fait, vous êtes platonicien M. de Lesquin (en particulier attentif à la leçon du livre III de la République). Pour Platon, la « mauvaise » musique doit être bannie de la cité juste, à cause de ses conséquences morales sur l’individu et ses conséquences politiques sur la cité (la politique et la morale se confondant d’une certaine manière pour Platon). Ce n’est donc pas étonnant qu’un Gramsci rejoigne vos observations sur ce point.
Nous respecterons la liberté individuelle. On pourra continuer à écouter la musique de son choix, mais, pour la musique nègre, ce ne sera pas sur les media publics ou autorisés par l’Etat.
Et non, je ne suis pas du tout platonicien. Je préfère Aristote à Platon.
Quelle douleur de constater que certains des hommes les plus intelligents du siècle dernier ont entrevu le désastre qui venait mais, trop occupés par des questions politiques plus immédiates, ont été incapables de s’unir pour l’éviter.