Immigration : les mots pour le dire
Par Henry de Lesquen
Libérer la France du cosmopolitiquement correct
Les ennemis de la France ont imposé un langage « cosmopolitiquement correct » pour asservir la pensée à l’idéologie dominante. On peut aujourd’hui parler d’un « totalitarisme médiatique ». Hormis quelques voix dissidentes, comme Radio Courtoisie, nul ne se risque à contester les bienfaits de l’immigration ou les promesses d’un monde sans frontières… Nous ne pourrons pas sauver la France – ce qui est la mission du Parti national-libéral et de l’association Voix des Français – si nous ne secouons pas les chaînes invisibles qui enserrent notre cerveau, avec notre langue, en nous interdisant d’énoncer clairement ce que nous voulons, en sorte que nous finissons par nous mentir à nous-mêmes, pour mieux nous dissimuler des autres. Voici quelques mots que je vous confie déjà, en urgence, pour que vous vous les appropriez, et que vous les répétiez. Ils nous sont indispensables pour conserver la liberté d’être français.
Le cosmopolite est l’ennemi de la patrie
Premier mot : cosmopolitisme. Le cosmopolitisme, voilà l’ennemi ! Le mot est irremplaçable, car il n’y en a pas d’autres pour désigner la chose. Qu’est-ce que le cosmopolitisme ? Cette expression, qui a été forgée dans l’antiquité, pour désigner, en grec, la philosophie des « citoyens du monde », est une contradiction dans les termes, qui révèle le caractère utopique et fallacieux de l’idée qu’elle prétend traduire, car il ne peut y avoir de cité sans limites territoriales, sans distinction entre le citoyen et l’étranger. En réalité, la définition du cosmopolitisme est purement négative : le cosmopolite ne feint de se dire « citoyen du monde » que pour refuser tout attachement et tout devoir envers la patrie. Le cosmopolite est l’ennemi de la patrie. Il est immigrationniste, bien sûr, mais pas seulement. Il veut faire éclater la nation pour la transformer en société multiculturelle. Il veut détruire l’identité nationale et, à la vérité, toutes les identités, tous les enracinements. Le cosmopolite hait tout ce que nous aimons.
Le cosmopolitisme est abject
Le cosmopolitisme, ce n’est pas seulement « la gauche », car il y a un cosmopolitisme d’une autre tendance. Certes, le cosmopolitisme est d’abord une manifestation de l’utopie égalitaire de la gauche, mais sa version la plus dangereuse aujourd’hui n’est pas celle de l’extrême gauche « altermondialiste », c’est bien ce cosmopolitisme « libéral » qui fait la promotion d’un capitalisme débridé et qui sert de prêt-à-penser à la superclasse mondiale dont parlait Samuel Huntington. Le quotidien Le Monde sonne la charge contre Pierre Péan, auteur de Le Monde selon K, livre très documenté qui dénonce les activités douteuses de Bernard Kouchner, ainsi que son « cosmopolitisme ». Il paraît que l’on n’aurait pas le droit de dénoncer le cosmopolitisme de M. Kouchner, parce qu’il est d’origine juive ! Mais, dans notre République, nul ne peut invoquer ses origines pour se targuer d’une immunité quelconque, surtout quand il s’agit d’un débat d’idées. Tous les Français sont égaux devant la loi et s’exposent aux mêmes critiques en raison de leurs activités. Qu’un cosmopolite soit juif, chrétien ou baha’i, peu importe ! Ses idées sont néfastes. Que dis-je ? Elles sont abjectes, puisqu’elles dénient à l’homme ce qui fait sa grandeur, au delà de sa dignité, et qui repose sur son identité. Il y a encore bien d’autres mots dont nous avons besoin, notamment race et hérédité, sans lesquels on ne peut comprendre ce qui fait notre identité, mais la place me manque pour pour en parler aujourd’hui. J’y reviendrai.
Henry de Lesquen
Président du Parti national-libéral
(VdF)
On n’est jamais mieux trahi que par les siens…
J’ai appelé Radio Courtoisie ce soir (journal de Jacques Tremolet de Viler) pour témoigner de mon soutien à Henri de Lesquen.
La réceptionniste m’a annoncé que j’étais quasi seul à défendre le Président…
Pas de merci, pas de question, pas de diffusion..
Soyez républicain au sens de la troisième république en remerciant rapidement les félons dont le gourou reste encore caché…
Gardez votre sens critique et votre liberté de ton ; gardez aussi autour de vous ceux qui comprennent que le combat ne peut être mené sur un front unique.
Henri de Lesquen offre une saine synthèse entre foi et sciences.
Pourquoi s’en priver?
P. R