Les sept morts d’Éric Zemmour

Son cadavre bouge encore à la télévision, mais le fourbe Zemmour est mort sept fois et pour lui tout est consommé. Son aventure politique aura duré près de trois ans, de 2021 à 2024. Le moment est venu de prononcer son oraison funèbre pour l’édification des hommes de droite, qui ont été trop nombreux à se laisser prendre aux fourberies de Scapin-Zemmour, cet imposteur de première grandeur. Il faut espérer que l’expérience profitera à ceux qui se sont laissés berner et qu’ils seront désormais plus méfiants à l’égard des politiciens hypocrites qui, la main sur le cœur, proclament leur amour de la France.

Le perfide Zemmour, « Éric à l’état civil, Moïse à la synagogue » (sic), a bien été obligé de prendre acte de sa déroute et, pour tenter de sauver la face, à défaut de sauver la France, il a déclaré que la politique n’était pas l’essentiel et que c’était au combat des idées qu’il allait dorénavant se consacrer…

Zemmour est mort une première fois le 10 avril 2022, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Jusqu’au bout, ses partisans, aveuglés par la passion, ont prétendu que les sondages étaient faux, manipulés, que leur idole serait au second tour… mais il n’a fait que 7%, très loin des espérances et des prévisions de ceux qui voyaient dans cet Israélite de pure souche le sauveur de la France.

Zemmour est mort une deuxième fois le 12 juin 2022, au premier tour des élections législatives qui ont suivi, puisque tous les candidats de son parti, mal nommé Reconquête!, ont été éliminés, y compris lui-même, et qu’ils n’ont pas obtenu en moyenne 5% des voix.

Il est mort une troisième fois le 19 juin 2022, au second tour des législatives, lorsque le Rassemblement national (RN), qui avait refusé toute alliance avec lui, est entré en force à l’assemblée nationale avec 89 députés.

Zemmour est encore mort une quatrième fois, le 5 novembre 2022, quand le jeune et talentueux Jordan Bardella a été élu président du RN et que celui-ci a tenu un discours résolument nationaliste, ce qui eut pour effet de ringardiser un journaliste de vingt-sept ans plus âgé en le reléguant au magasin des accessoires inutiles.

Z le menteur est mort une cinquième fois le 11 juin 2024 quand il a exclu quatre des cinq députés européens élus sur la liste de son parti deux jours avant, dont Marion Maréchal, parce qu’ils avaient osé contester sa stratégie. Il n’a gardé que sa concubine, Sarah Knafo.

Il est mort une sixième fois le 30 juin 2024, au premier tour des élections législatives qui ont suivi la dissolution de l’assemblée nationale, quand ses candidats n’ont obtenu en moyenne que 0,7% des suffrages. Il avait appelé son parti « Reconquête! », avec un ridicule point d’exclamation ; il devrait le renommer « Déconfiture! », avec la même exclamation finale.

Zemmour est enfin mort pour la septième fois le 7 juillet 2024, au second tour des législatives, puisque, nonobstant le prétendu « front républicain » organisé contre le Rassemblement national et bien que celui-ci n’ait pas eu la victoire qu’il espérait, il a quand même obtenu 142 sièges avec ses alliés. Le RN a pu former le premier groupe de l’assemblée nationale, avec 126 députés, auxquels s’ajoutent les 16 députés du groupe de l’UDR (Union des droites pour la république) formé par Éric Ciotti.

Désastre, déroute, Bérézina, les mots nous manquent pour qualifier l’échec du fourbe Zemmour, dont tout homme de droite doit se réjouir s’il est un tant soit peu clairvoyant. Nous savions, et nous l’avons dit publiquement dès le début de son aventure (cf. notre débat du 23 octobre 2021), que Zemmour ne pouvait pas réussir. Cela pour une raison simple : il n’avait pas le talent. Il a voulu faire comme Sarkozy, appâter les gens de droite par un discours résolument nationaliste et identitaire, mais, bien qu’il fût aussi détestable que ce dernier, il était loin d’en avoir les capacités. Zemmour a longtemps fait illusion parce qu’il avait une mémoire d’éléphant lui permettant de réciter les fiches préparées à son intention, parce qu’à la télévision il était avec des compères qui le mettaient en valeur ou avec des adversaires sur mesure qui se gardaient bien de le mettre en difficulté. Mais quand sont venues les affaires sérieuses, on a bien vu qu’il n’avait pas le niveau dans les débats un tant soit peu contradictoires face à des adversaires qui ne le ménageaient pas. On se rappelle notamment comment il s’est littéralement effondré dans le journal de TF1, le soir de sa déclaration de candidature, face à Gilles Bouleau. Ce ne fut que la première d’une longue succession de contre-performances.

Pourtant, souvenez-vous. Dans les derniers mois de 2021 et encore au début de 2022, Éric Zemmour a bénéficié d’une surexposition médiatique extravagante si on la rapportait à la réalité de son talent et à ce qu’il représentait, c’est-à-dire pas grand-chose. Son appartenance communautaire n’y était évidemment pas pour rien. Le résultat a été à la mesure de cette propagande insensée. Les braves gens se sont jetés en masse dans les filets que l’on tendait sous leurs pieds. La droite et l’extrême droite ont accouru de tous les horizons.

Les catholiques qui aimaient la France ont ignoré, ou ont choisi de ne pas voir, qui était réellement leur champion. La morale n’est pas son fort. C’est un bigame qui reste marié à Mylène Chichportich tout en étant en concubinage avec Sarah Knafo (on notera que l’une et l’autre sont des Juives d’Afrique du nord comme lui). Sarah Knafo, dont Closer avait révélé la grossesse à la fin de 2021, état peu compatible avec sa fonction de directrice de campagne, s’est fait avorter. Zemmour et sa femme ont été photographiés à l’entrée d’un club échangiste. Une dizaine de jeunes femmes ont dénoncé des agressions sexuelles qui auraient été commises par Éric Zemmour. Fermez le ban ! Pourtant, ce n’est pas tout pour un chrétien. Zemmour a déclaré publiquement à la radio qu’il était « contre le Christ » en laissant transparaître sa haine, suivant en cela l’enseignement du Talmud. Il a avoué qu’il était athée, tout en faisant savoir qu’il respectait scrupuleusement les préceptes de la religion juive. C’est ainsi, par exemple, qu’il a chez lui deux frigidaires et deux services de table pour ne pas mélanger le lait et la viande…

Les royalistes n’ont pas été en reste et ont applaudi un homme qui avait proclamé son admiration pour l’infâme Robespierre (Le Figaro du 5 novembre 2015) et qui avait conspué, dans Mélancolie française, ceux qui osaient s’indigner de la mise à mort de la malheureuse Marie-Antoinette. Pis encore, dans ce même livre, Zemmour soutenait sans vergogne que la France et ses rois avaient toujours tout raté. Ils voulaient faire un empire, ils n’ont réussi qu’à faire une pauvre nation. Drôle de leçon d’histoire pour un royaliste ou un nationaliste.

Les nationalistes, justement, ont cru trouver un sauveur dans cet immigré juif algérien qui n’avait pas une goutte de sang français et ont voulu le propulser au sommet de l’État ! C’est la bêtise politique qui donne le mieux le sentiment de l’infini… Même si Zemmour avait été sincère dans ses déclarations grandiloquentes et même s’il avait réellement aimé la France, il était disqualifié pour être le chef de l’État français en raison de ses origines aux yeux d’un nationaliste authentique doté de deux doigts de cervelle. De surcroît, il n’était pas trop difficile de se rendre compte que c’était de la frime, que cet individu était aussi menteur qu’il était prétentieux, que non seulement il n’aimait pas notre patrie française, mais qu’il était incapable d’en mesurer la grandeur. Pour Zemmour, le mensonge est une seconde nature.

Quand on a vu la vidéo que Zemmour a faite après l’attaque meurtrière exécutée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, il paraît évident, tant son émotion y était forte et sincère, sans comparaison avec celle qu’il affecte au sujet de la France, que sa véritable patrie est là-bas, dans ce petit pays du Proche-Orient.

Plus amusant a été le soutien apporté à Zemmour par la PND, prétendue nouvelle droite d’Alain de Benoist et François Bousquet, qui lui a fourni une bonne partie des cadres de son parti. D’où la fameuse devinette : « C’est un homme politique juif qui se réclame du nationalisme, qui est soutenu par des néo-nazis et dont le nom commence par Z. Qui est-ce ? » Deux réponses étaient possibles : Zelensky, bien sûr, soutenu par le bataillon Azov et par les nostalgiques de Stepan Bandera ; mais aussi Zemmour, soutenu donc par la PND, laquelle est une secte crypto-néo-SS portée sur les fonts baptismaux, si l’on ose dire, par d’anciens SS français en 1969.

Nous avons, dans un débat organisé le 23 octobre 2021 avec un de ses thuriféraires (au demeurant aussi bête que hargneux), où nous avons prédit qu’il ferait 7% à la présidentielle, puis dans de nombreuses émissions de Radio Athéna, et aussi dans cinq articles publiés sur notre site lesquen.fr, dont l’un est de Raphaëlle Auclert, démontré ce qu’il en était réellement d’Éric Zemmour, que nous avons démasqué.

Dans « Zemmour sans complaisance », Raphaelle Auclert a fait une analyse percutante du Suicide français, livre d’Éric Zemmour. Elle y mettait en évidence le mépris que cet individu témoignait aux Français.

Dans « Dix bonnes raisons d‘en finir avec le fourbe Zemmour », nous avons montré que celui-ci était un imposteur. Israélite de stricte observance, il ne rejette pas le Talmud, qui tient les non-Juifs pour des bêtes. Ce racisme juif l’invite à mépriser les Français et à vouloir les tromper pour profiter de la crédulité des Gogoys. Cet homme porte sur son visage la laideur de son âme.

Dans « Un parasite nommé Zemmour », nous avons dénoncé son double langage : « Juif à la maison, Français dans la rue. ». « Eric à l’état civil, Moïse à la synagogue. » Signé Zemmour.

Dans « Zemmour, la femme et l’Occident », nous nous sommes indignés du soutien que Zemmour avait accordé aux prédateurs sexuels dans La France n’a pas dit son dernier mot, livre publié en septembre 2021 en prévision de la campagne présidentielle, avant de conclure : « Le mépris de Zemmour pour la femme, qui n’est pour lui qu’un “butin”, prouve qu’il est un corps étranger à la France, nation d’Occident. »

Enfin, dans « Procès en communautarisme : Zemmour est un Français de papier », nous avons prouvé que Zemmour était archi-communautariste et qu’il n’était nullement assimilé à la communauté nationale comme il voudrait nous le faire croire.

La conclusion est claire. Les Français qui ont suivi et soutenu Zemmour, pensant que celui-ci aimait la France, qu’il avait la capacité et la volonté de la sauver, en croyant notamment que cet ISP, immigré super-patriote, pouvait être le meilleur rempart contre l’immigration, se sont bien trompés ou plutôt ont été trompés. La déroute finale de Moïse Éric Zemmour est donc de toute justice.

Il ne faut pas cependant se contenter de tirer un trait sur Zemmour et Reconquête! comme sur de fâcheux souvenirs, il faut en comprendre les leçons. D’abord, on doit poser en principe qu’il y a une différence entre les Français de sang et les immigrés, fussent-ils parfaitement assimilés, et que ces derniers n’ont pas qualité pour accéder à la fonction suprême de chef de l’État. Ensuite, il faut condamner toute forme de communautarisme, parce que celui-ci est contraire aux principes de notre république et qu’elle ne reconnaît que la communauté nationale. Cela disqualifie tout homme politique coupable de communautarisme comme Zemmour. Enfin, il faut savoir se méfier des hommes politiques ; certes, ils ont bel et bien des convictions, mais certains d’entre eux les dissimulent en tenant un discours mensonger pour tromper les électeurs.

Henry de Lesquen

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *