Discours de Donald Trump, président des États-Unis d’Amérique, à l’assemblée générale de l’ONU le 23 septembre 2025

Merci beaucoup, j’apprécie beaucoup [en réponse au mot d’accueil du président de l’assemblée]. Et cela ne me dérange pas de faire ce discours sans téléprompteur, car ce téléprompteur ne fonctionne pas. Je suis néanmoins très heureux d’être ici avec vous et ainsi de parler davantage avec mon cœur. Je peux seulement dire que, qui que ce soit, celui qui est chargé de ce téléprompteur va avoir de gros ennuis.

Bonjour, madame la première dame. Merci beaucoup d’être ici, madame le président, monsieur le secrétaire général, la première dame des États-Unis, mesdames et messieurs les délégués, ambassadeurs et dirigeants du monde entier.

Six ans se sont écoulés depuis que je me suis tenu pour la dernière fois dans cette salle magnifique et que je me suis adressé à un monde qui était prospère et en paix lors de mon premier mandat. Depuis ce jour, les armes de guerre ont brisé la paix que j’avais forgée sur deux continents. Une ère de calme et de stabilité a cédé la place à l’une des plus grandes crises de notre temps. Et ici, aux États-Unis, quatre années de faiblesse, d’anarchie et d’extrémisme sous le dernier gouvernement ont plongé notre nation dans une série de catastrophes à répétition. Il y a un an, notre pays était en profonde difficulté, mais aujourd’hui, après seulement huit mois de mon gouvernement, nous sommes le pays le plus brillant du monde, loin devant tous les autres. L’Amérique est bénie, avec l’économie la plus forte, les frontières les plus fortes, l’armée la plus forte, les amitiés les plus fortes et le moral le plus fort de toutes les nations sur la surface de la terre.

C’est en effet l’âge d’or de l’Amérique. Nous sommes en train de renverser rapidement la catastrophe économique dont nous avons hérité du gouvernement précédent, y compris les hausses de prix ruineuses et l’inflation mémorable, inflation comme nous n’en avions jamais connu auparavant. Sous ma direction, les coûts de l’énergie ont baissé, les prix de l’essence ont baissé, les prix des produits alimentaires ont baissé, les taux hypothécaires ont baissé et l’inflation a été vaincue. La seule chose qui soit en hausse, c’est la bourse, qui vient d’atteindre un sommet. En fait, elle a atteint un sommet quarante-huit fois au cours du dernier court laps de temps. La croissance a explosé. L’industrie manufacturière est en plein essor. La bourse, comme je l’ai dit, se porte mieux que jamais. Et vous tous dans cette salle en bénéficiez, presque tous. Et surtout, les salaires des travailleurs augmentent au rythme le plus rapide depuis plus de soixante ans et c’est ce qui compte, n’est-ce pas ?

Au cours des quatre années du président Biden, nous avons eu moins d’un trillion de dollars de nouveaux investissements aux États-Unis. En seulement huit mois depuis mon entrée en fonction, nous avons obtenu des engagements et des versements effectifs pour 17 trillions de dollars. Pensez-y : en quatre ans, moins d’un trillion. En huit mois, plus de 17 trillions de dollars ont été investis aux États-Unis, et cela afflue maintenant de toutes les régions du monde. Nous avons mis en œuvre les plus grandes baisses d’impôts et les plus grandes déréglementations de l’histoire des États-Unis, faisant de ce pays, une fois de plus, le meilleur endroit au monde pour faire des affaires. Et beaucoup de ceux qui sont présente dans cette salle investissent aux États-Unis, et cela s’est avéré être un terriblement bon investissement au cours de ces huit derniers mois. Pendant mon premier mandat, j’ai bâti la plus grande économie de l’histoire mondiale. Nous avions la meilleure économie de l’histoire mondiale et je refais la même chose, mais, cette fois-ci, c’est en réalité bien plus grand et même mieux. Les chiffres dépassent de loin les résultats sans précédent de mon premier mandat.

À notre frontière sud, nous avons réussi à repousser une invasion colossale. Et depuis quatre mois, c’est-à-dire quatre mois consécutifs, le nombre d’étrangers illégaux admis et entrant dans notre pays est de zéro. Difficile à croire, car quand on regarde ce qui avait lieu il y a seulement un an, des millions et des millions de personnes affluaient de partout dans le monde, des prisons, des établissements psychiatriques, des trafiquants de drogue, ils venaient de partout dans le monde, ils affluaient dans notre pays grâce à la politique ridicule d’ouverture des frontières du gouvernement Biden. Notre message est très simple. Si vous entrez illégalement aux États-Unis, vous irez en prison ou vous retournerez d’où vous venez, voire plus loin encore, vous savez ce que cela signifie.

Je veux remercier le Salvador pour le travail réussi et professionnel qu’il a accompli en accueillant et en emprisonnant tant de criminels entrés dans notre pays. C’est sous le gouvernement précédente que leur nombre a atteint un niveau sans précédent et ils sont tous en train d’être expulsés. Nous n’avons pas le choix et les autres pays n’ont pas le choix, car ils se trouvent exactement dans la même situation pour ce qui est de l’immigration. Cela détruit vos pays et vous devez faire quelque chose.

Sur la scène internationale, l’Amérique est à nouveau respectée comme elle ne l’a jamais été auparavant. Si l’on pense à ce qu’il en était il y a deux ans, trois ans, quatre ans, ou un an, nous étions la risée du monde entier. Lors du sommet de l’OTAN en juin, pratiquement tous les membres de l’OTAN se sont officiellement engagés, à ma demande, à porter leurs dépenses de défense de 2 % à 5 % du PIB, ce qui rend notre alliance bien plus forte et plus puissante qu’elle ne l’a jamais été.

En mai, je suis allé au Proche-Orient pour visiter mes amis et rebâtir nos collaborations dans le Golfe. Et nos relations privilégiées avec l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis et d’autres pays sont aujourd’hui, je pense, plus étroites que jamais. Mon gouvernement a négocié des accords commerciaux historiques, l’un après l’autre, à savoir avec le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon, la Corée du sud, le Vietnam, l’Indonésie, les Philippines, la Malaisie et bien d’autres pays.

De même, en seulement sept mois, j’ai mis fin à sept guerres qui n’en finissaient pas. On disait qu’elles ne pourraient jamais finir. On n’arriverait jamais à les résoudre. Certaines duraient depuis trente et un ans, deux d’entre elles, depuis trente et un ans, imaginez un peu, trente et un ans ! L’une durait depuis trente-six ans, l’autre depuis vingt-huit ans. J’ai mis fin à sept guerres. Et dans tous les cas, elles faisaient rage en causant d’innombrables morts, par milliers. Cela concerne le Cambodge et la Thaïlande, le Kossovo et la Serbie, le Congo et le Rwanda, guerre acharnée et violente, le Pakistan et l’Inde, Israël et l’Iran, l’Égypte et l’Éthiopie, ainsi que l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Cela concerne tous ceux-là. Aucun président ni premier ministre et, dans ce domaine, aucun autre pays n’a jamais fait quoi que ce soit qui s’en rapproche, et je l’ai fait en seulement sept mois. Cela ne s’est jamais produit auparavant. Il n’y a jamais rien eu de tel. Je suis très honoré de l’avoir fait. C’est bien dommage que j’aie dû faire ces choses à la place des Nations-Unies. Et malheureusement, dans tous les cas, les Nations-Unies n’ont même pas essayé d’aider pour aucune d’entre elles. J’ai mis fin à sept guerres, négocié avec les dirigeants de chacun de ces pays, et je n’ai jamais reçu un seul appel téléphonique des Nations-Unies qui m’auraient proposé leur aide en vue de conclure l’accord. Tout ce que j’ai obtenu des Nations-Unies, c’est un escalator qui s’est arrêté en plein milieu dans la montée. Si la première dame n’avait pas été en pleine forme, elle serait tombée. Mais elle est en pleine forme. Nous sommes tous les deux en bonne forme, nous sommes tous les deux debout. Et puis, un téléprompteur qui ne fonctionnait pas. Voilà les deux choses que j’ai eues des Nations-Unies : un mauvais escalator et un mauvais téléprompteur. Merci beaucoup [en réponse aux applaudissements]. Au fait, il fonctionne maintenant. Il vient de se remettre en marche. Merci. Je pense que je devrais simplement faire autrement. C’est plus facile. Merci beaucoup. Je n’y ai pas pensé à ce moment-là parce que j’étais trop occupé à sauver des millions de vies, c’est-à-dire les sauver de ces guerres en y mettant fin, mais, plus tard, je me suis rendu compte que les Nations-Unies n’étaient pas là pour nous. Elles n’étaient pas là. J’y ai vraiment pensé après coup, pas pendant. Pas pendant ces négociations qui n’étaient pas faciles. Étant donné cela, quel est le but des Nations-Unies ? L’ONU a un potentiel énorme. Je l’ai toujours dit. Elle a un potentiel énorme, énorme, mais elle est loin d’être à la hauteur de ce potentiel. Pour l’essentiel, du moins pour l’instant, tout ce qu’elle semble faire, c’est rédiger une lettre très ferme, puis ne jamais donner suite à cette lettre. Ce ne sont que des paroles vides et les paroles vides ne résolvent pas les guerres. La seule chose qui résout les guerres, c’est l’action.

Aujourd’hui, après que nous eûmes mis fin à toutes ces guerres et négocié les accords d’Abraham, ce qui était une chose très importante, on n’a reconnu aucun mérite à notre pays pour cela. On ne lui a jamais reconnu de mérite. Tout le monde dit que je devrais recevoir le prix Nobel de la paix pour chacun de ces succès, mais, pour moi, le véritable prix sera les fils et les filles qui viveront pour grandir avec leurs mères et leurs pères, car des millions de personnes ne sont plus tuées dans des guerres interminables et sans gloire. Ce qui m’importe, ce n’est pas de gagner des prix, c’est de sauver des vies. Nous avons sauvé des millions et des millions de vies pour ces sept guerres, et nous en avons d’autres dont nous nous occupons, vous le savez.

Il y a de nombreuses années, un promoteur immobilier de New York qui avait beaucoup réussi, du nom de Donald J. Trump, moi, j’ai fait une offre pour la rénovation et la reconstruction de ce complexe des Nations-Unies. Je m’en souviens très bien. À l’époque, j’avais dit que je le ferais pour 500 millions de dollars en reconstruisant tout. Ce serait magnifique. Je disais : « Je vais vous donner des sols en marbre, ils vont vous donner du terrazzo. » Le mieux de tout. « Vous allez avoir des murs en acajou, eux vous donneront du plastique. » Mais ils ont décidé d’aller dans une autre direction, qui était beaucoup plus coûteuse à l’époque et qui a en fait donné un produit de qualité bien inférieure. Et j’ai compris qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient en matière de construction, que leurs concepts architecturaux étaient complètement faux et que le produit qu’ils se proposaient de construire était si mauvais et si coûteux qu’il allait leur coûter une fortune. Et j’ai dit : « Attendez de voir les dépassements de coûts. » Eh bien, j’avais raison. Ils ont eu d’énormes dépassements de coûts et ont dépensé entre deux et quatre milliards de dollars pour le bâtiment, sans même obtenir les sols en marbre que je leur avais promis. Vous marchez sur du terrazzo. L’avez-vous remarqué ? En ce qui me concerne, franchement, quand je regarde le bâtiment et que je reste coincé dans l’escalator, ils n’ont toujours pas fini le travail. Ils n’ont toujours pas fini. Cela fait des années. Le projet était tellement pourri que le parlement m’a demandé de témoigner devant lui au sujet de l’énorme gaspillage d’argent, car il s’est avéré qu’ils n’avaient aucune idée de ce dont il s’agissait, mais savaient que le montant se situait entre 2 et 4 milliards de dollars, contre 500 millions avec une garantie, mais ils n’en avaient aucune idée. Et j’ai dit : « Cela coûte bien plus que 5 milliards de dollars. » Malheureusement, beaucoup de choses se passent ainsi aux Nations-Unies, mais à une échelle encore plus grande, beaucoup plus grande, c’est très triste de voir comment l’ONU pourrait jouer un rôle productif.

Je suis venu ici aujourd’hui pour offrir de saisir la main de l’Amérique, dans son rôle de guide et dans son amitié, à tous les pays de cette assemblée qui sont prêts à se joindre à nous pour forger un monde plus sûr et plus prospère. Et c’est un monde dans lequel nous serons beaucoup plus heureux. Un avenir nettement meilleur est à notre portée, mais, pour y parvenir, nous devons rejeter les mauvaises approches du passé et travailler ensemble pour faire face à certaines des plus grandes menaces de l’histoire. Il n’y a pas de danger plus grave pour notre planète aujourd’hui que les armes les plus puissantes et les plus destructrices jamais conçues par l’homme, dont les États-Unis, comme vous le savez, possèdent un grand nombre.

Tout comme je l’ai fait lors de mon premier mandat, j’ai fait de la lutte contre ces menaces une priorité absolue, à commencer par une nation, l’Iran. Ma position est très simple : le premier parrain mondial du terrorisme ne peut en aucun cas être autorisé à posséder l’arme la plus dangereuse qui soit. C’est pourquoi, peu après mon entrée en fonction, j’ai envoyé au soi-disant guide suprême une lettre contenant une offre généreuse. Je lui ai promis une coopération totale en échange de la suspension du programme nucléaire iranien. La réponse du régime a été de poursuivre ses menaces constantes à l’encontre de ses voisins et des intérêts américains dans toute la région, ainsi que de certains grands pays situés à proximité. Aujourd’hui, la plupart des anciens commandants militaires iraniens, je peux même dire la quasi-totalité d’entre eux, ne sont plus parmi nous, ils sont morts. Et, il y a trois mois, lors de l’opération Marteau de minuit, sept bombardiers américains B-2 ont largué quatorze bombes pénétrantes de 30.000 livres sur les principales installations nucléaires iraniennes, les détruisant totalement. Aucun autre pays au monde n’aurait pu faire ce que nous avons fait. Aucun autre pays n’a l’équipement pour faire ce que nous avons fait. Nous avons les armes les plus puissantes au monde. Nous détestons les utiliser, mais nous avons fait ce qu’on voulait faire depuis vingt-deux ans. Une fois la capacité d’enrichissement nucléaire de l’Iran détruite, j’ai immédiatement négocié la fin de la guerre de douze jours, comme on l’appelle, entre Israël et l’Iran, les deux parties acceptant de ne plus se battre.

Comme chacun sait, je me suis aussi engagé à fond dans la recherche d’un cessez-le-feu à Gaza. Nous devons y parvenir, nous devons y parvenir. Malheureusement, le Hamas a rejeté à plusieurs reprises des offres raisonnables de paix et nous ne pouvons pas oublier le 7 octobre, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, comme pour encourager la poursuite du conflit, certains membres de cette assemblée cherchent à reconnaître unilatéralement un État palestinien. La récompense serait trop grande pour les terroristes du Hamas, pour leurs atrocités. Ce serait une récompense pour ces horribles atrocités, y compris celles du 7 octobre, alors même qu’ils refusent de libérer les otages ou d’accepter un cessez-le-feu. Au lieu de céder au Hamas et de lui donner autant parce qu’il a pris autant, il a pris autant, cela aurait pu être résolu depuis longtemps. Mais au lieu de céder aux demandes de rançon du Hamas, ceux qui veulent la paix devraient s’unir autour d’un seul message : libérez les otages maintenant ; libérez simplement les otages maintenant. Merci [en réponse aux applaudissements].

Comme nous devons nous unir, et nous nous unirons, nous devons agir, nous devons arrêter la guerre à Gaza immédiatement. Nous devons l’arrêter. Nous devons le faire. Nous devons négocier immédiatement, nous devons négocier la paix. Nous devons faire revenir les otages. Nous voulons les vingt. Nous ne voulons pas deux ou quatre. Comme vous le savez, j’ai fait revenir, avec l’aide de Steve Witkoff et d’autres personnes qui nous ont aidés, dont Marco Rubio, nous avons fait revenir la plupart d’entre eux. Nous avons pris part à la libération de tous ceux-là, mais j’ai toujours dit que les vingt derniers seraient les plus difficiles et c’est exactement ce qui s’est passé. Nous devons les faire revenir maintenant. Nous ne voulons pas en faire revenir deux, puis deux autres, puis un, puis trois, et ainsi de suite. Non, nous voulons les faire revenir tous.

Et nous voulons aussi récupérer les trente-huit corps des morts. Les parents sont venus me voir et ils veulent les récupérer, ils les veulent très vite et très fort, comme s’ils étaient encore en vie. Ils les veulent. Ils les veulent autant que si leurs fils ou filles étaient encore en vie.

Je me suis également efforcé sans relâche de mettre fin aux massacres en Ukraine. Je pensais que ce serait, à côté des sept guerres que j’ai arrêtées, je pensais que ce serait la plus facile en raison de mes relations avec le président Poutine, qui ont toujours été bonnes. Je pensais que ce serait la plus facile. Mais, en temps de guerre, on ne sait jamais ce qui va se passer. Il y a toujours beaucoup de surprises, bonnes ou mauvaises. Tout le monde pensait que la Russie gagnerait cette guerre en trois jours, mais cela ne s’est pas passé ainsi. Cela devait être une petite escarmouche rapide. Cela ne donne pas une bonne image de la Russie, cela lui donne une mauvaise image. Peu importe ce qui se passe ici ou là, cela aurait dû prendre quelques jours, certainement moins d’une semaine, et ils se battent depuis trois ans et demi, tuant n’importe où entre 5.000 et 7.000 personnes, principalement de jeunes soldats, principalement des soldats des deux côtés. Chaque semaine, entre 5.000 et 7.000 jeunes gens meurent. Et certains dans les villes, en nombre beaucoup plus restreint, là où des roquettes sont tirées, où des drones sont lancés.

Cette guerre n’aurait jamais commencé si j’avais été président. C’était une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Cela vous montre ce qu’est l’autorité, ce qu’une mauvaise autorité peut faire à un pays. Regardez ce qui est arrivé aux États-Unis et regardez où nous en sommes aujourd’hui, en si peu de temps. La seule question qui se pose maintenant est de savoir combien d’autres vies seront inutilement perdues des deux côtés.

La Chine et l’Inde sont les principaux bailleurs de fonds de la guerre en cours, car elles continuent d’acheter du pétrole russe. Mais, de manière inexcusable, même les pays de l’OTAN n’ont pas beaucoup réduit leurs achats d’énergie et de produits énergétiques russes, ce que j’ai découvert, comme vous le savez, il y a environ deux semaines et qui m’a déplu. Réfléchissez-y, ils financent la guerre contre eux-mêmes. Qui diable a déjà entendu parler d’une telle chose ?

Si la Russie n’est pas prête à conclure un accord pour mettre fin à la guerre, les États-Unis sont tout à fait décidés à imposer un paquet de droits de douane très élevés, qui, je pense, mettraient très rapidement fin au bain de sang. Mais pour que ces droits de douane soient efficaces, les nations européennes, vous tous qui êtes réunis ici aujourd’hui, devraient se joindre à nous et adopter exactement les mêmes mesures. Je veux dire, vous êtes beaucoup plus proches de là où cela se passe. Il y a un océan entre nous, vous êtes juste là, et l’Europe doit passer à la vitesse supérieure. Elle ne peut pas continuer à faire ce qu’elle fait. Elle achète du pétrole et du gaz à la Russie alors qu’elle se bat contre la Russie.

C’est embarrassant pour eux, et cela les a beaucoup embarrassés quand je l’ai découvert. Je peux vous le dire. Mais ils doivent immédiatement cesser tout achat d’énergie à la Russie. Sinon, nous perdons tous beaucoup de temps. Je suis donc prêt à en discuter. Nous allons en discuter aujourd’hui avec les nations européennes toutes réunies ici. Je suis sûr qu’ils sont ravis de m’entendre parler de cela, mais c’est ainsi. J’aime dire ce que je pense et dire la vérité.

Alors que nous cherchons aujourd’hui à réduire la menace que représentent les armes dangereuses, j’appelle également toutes les nations à se joindre à nous pour mettre fin une fois pour toutes au développement des armes biologiques, qui sont terribles, et des armes nucléaires, qui sont encore pires. Nous voulons mettre fin au développement des armes nucléaires. Nous le savons, je le sais, et je le vois tout le temps : « Monsieur, avez-vous envie de le voir ? » Et je vois des armes si puissantes qu’on ne peut tout simplement pas les utiliser. Si jamais on les utilisait, le monde pourrait littéralement prendre fin. Il n’y aurait plus d’Organisation des Nations-Unies dont on pourrait parler. Il n’y aurait plus rien.

Il y a quelques années à peine, des expériences imprudentes menées au-delà des mers ont provoqué une pandémie mondiale dévastatrice. Pourtant, malgré cette catastrophe mondiale, de nombreux pays poursuivent des recherches extrêmement risquées sur les armes biologiques et les agents pathogènes artificiels. C’est incroyablement dangereux. Afin de prévenir d’éventuelles catastrophes, j’annonce aujourd’hui que mon gouvernement mènera une initiative internationale visant à faire respecter la convention sur les armes biologiques, qui réunira les principaux dirigeants mondiaux afin de mettre en place un système de vérification par IA auquel tout le monde pourra se fier. J’espère que l’ONU pourra jouer un rôle constructif et que ce projet sera l’un des premiers projets menés avec l’IA. Voyons si elle est bonne alors que beaucoup disent qu’elle pourrait être l’une des plus grandes choses jamais vues, mais elle peut aussi être dangereuse. Mais elle pourrait être formidablement utile et formidablement bénéfique, et cela en serait un exemple.

Non seulement l’ONU ne résout pas les problèmes qu’elle devrait résoudre, mais, trop souvent, elle en crée de nouveaux que nous devons résoudre. Le meilleur exemple est la question politique numéro un de notre époque, la crise de l’immigration non maîtrisée. Elle est non maitrisée. Vos pays sont en train d’être ruinés. Les Nations-Unies financent une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières. En 2024, l’ONU a adopté un budget de 372 millions de dollars en aide financière pour soutenir environ 624.000 migrants qui se rendaient aux États-Unis. Pensez-y, l’ONU soutient des personnes qui entrent illégalement aux États-Unis et ensuite c’est à nous de les expulser. L’ONU a également fourni de la nourriture, des abris, des moyens de transport et des cartes de crédit à des étrangers en situation irrégulière, pouvez-vous le croire, alors qu’ils s’apprêtent à infiltrer notre frontière sud ?

Des millions de personnes ont franchi cette frontière sud. Il y a tout juste un an, des millions et des millions de personnes affluaient, 25 millions au total au cours des quatre années du gouvernement incompétente de Biden, et maintenant, nous avons mis fin à cela. Totalement mis fin. En fait, ils ne viennent même plus parce qu’ils savent qu’ils ne pourront pas passer. Mais ce qui a eu lieu est totalement inacceptable. L’ONU est censée empêcher les invasions, pas les créer ni les financer. Aux États-Unis, nous rejetons l’idée que des masses de personnes venues de pays étrangers puissent être autorisées à traverser la moitié du globe, piétiner nos frontières, violer notre souveraineté, commettre les pires crimes et affaiblir notre filet de sécurité sociale.

Nous avons réaffirmé que l’Amérique appartenait au peuple américain et j’encourage tous les pays à prendre également les mesures pour défendre leurs citoyens. Vous devez le faire, car je le vois… Je ne cite pas de noms. Je le vois et je peux dénoncer chacun d’entre eux. Vous détruisez vos pays. Ils sont en train d’être détruits. L’Europe est en grande difficulté. Elle a été envahie par une vague d’étrangers illégaux comme on n’en a jamais vu auparavant. Les étrangers illégaux affluent en Europe et on ne fait rien pour changer cela, pour les expulser. Ce n’est pas viable. Et parce qu’ils choisissent d’être politiquement corrects, ils ne font absolument rien à cet égard.

Et je dois le dire, je regarde Londres, où vous avez un maire épouvantable, un maire vraiment épouvantable, et où tout a tellement changé, tellement changé. Maintenant, on veut instaurer la loi de la charia, mais vous êtes dans un pays différent, vous ne pouvez pas faire ça. L’immigration et leurs idées suicidaires vont ensemble causer la mort de l’Europe occidentale si rien n’est fait immédiatement. Cela ne peut pas durer. Ce qui rend le monde si beau, c’est que chaque pays est unique, mais pour que cela reste ainsi, chaque nation souveraine doit avoir le droit de contrôler ses propres frontières. Vous avez le droit de contrôler vos frontières, comme nous le faisons actuellement, et de limiter le véritable nombre d’immigrés entrant dans votre pays et pris en charge par les gens de cette nation, ceux qui étaient là et qui ont construit cette nation particulière au cours du temps. Ils ont versé leur sang, leur sueur, leurs larmes et leur argent dans ce pays, et maintenant ils sont ruinés.

Les fières nations doivent être autorisées à protéger leurs communautés et à empêcher leurs sociétés d’être submergées par des gens qu’elles n’ont jamais vus auparavant, avec des coutumes, des religions et tout le reste qui sont différents. Lorsque des immigrés ont enfreint la loi, déposé de fausses demandes d’asile ou demandé le statut de réfugié pour des raisons illégitimes, ils devraient, dans de nombreux cas, être immédiatement renvoyés chez eux. Et comme nous aurons toujours un grand cœur pour les lieux et les personnes qui sont en difficulté, et véritablement compatissants, des réponses seront apportées. Nous devons résoudre le problème et nous devons le résoudre dans leurs pays, sans créer de nouveaux problèmes dans les nôtres. Et nous aidons beaucoup de nombreux pays qui ne sont tout simplement plus en mesure d’envoyer leurs habitants. Auparavant, ils nous les envoyaient par caravanes de 25.000 ou 30.000 personnes, ces caravanes massives qui affluaient dans notre pays, sans aucun contrôle ni vérification, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Selon le Conseil de l’Europe, en 2024, près de 50 % des détenus dans les prisons allemandes étaient des ressortissants étrangers ou des immigrés. En Autriche, 53 % des personnes incarcérées provenaient d’autres pays que celui où elles se trouvaient alors. En Grèce, ce chiffre était de 54 %. Et en Suisse, la belle Suisse, 72 % des personnes incarcérées sont originaires d’autres pays. Lorsque vos prisons sont remplies de soi-disant demandeurs d’asile qui vous ont remercié de votre bonté, et c’est ce qu’ils ont fait, ils vous ont remercié de votre bonté en faisant des crimes, il est temps de mettre fin à l’expérience ratée des frontières ouvertes. Vous devez y mettre fin maintenant. Je le vois, je peux vous le dire.

Je suis vraiment doué pour ce genre de choses. Vos pays vont droit en enfer. Aux États-Unis, nous avons pris des mesures audacieuses pour mettre rapidement fin à l’immigration non maîtrisée. Dès que nous avons commencé à détenir et à expulser tous ceux qui franchissaient la frontière et à renvoyer les étrangers illégaux hors des États-Unis, ils ont tout simplement cessé de venir. Ils ne viennent plus. Nous y avons beaucoup de mérite, mais ils ne viennent plus. Il s’agissait d’un acte humanitaire pour tous les gens concernés, car pendant le voyage, des milliers de gens mouraient chaque semaine. Des femmes étaient violées. Personne n’avait jamais vu une telle chose. Violées, horriblement battues, violées. Le voyage, le trajet, était long, c’était une longue marche. C’était un voyage long et pénible. Et ce fut aussi une victoire historique contre la traite des êtres humains dans toute la région.

Ce que nous avons fait fut une victoire et nous avons sauvé la vie de tant de gens qui n’auront pas fait le voyage. Ce voyage était semé de morts. Semé de morts. Des cadavres partout. Tout au long des routes de la jungle pour venir. Ils traversent la jungle, ils traversent des zones si chaudes où on ne peut pas respirer. Ils mouraient de suffocation dans des zones si chaudes qu’on ne pouvait pas respirer. Des cadavres partout. En les empêchant de venir, nous sauvons un nombre considérable de vies. Mes collaborateurs ont fait un travail fantastique et la population américaine est d’accord avec cela.

Je veux dire, j’étais très fier de voir ce matin que j’avais obtenu des résultats sans précédent dans les sondages. Cela s’explique en partie par ce que nous avons fait à la frontière. Je suppose que l’autre partie est due à ce que nous avons fait dans le domaine économique.

Les politiques de Joe Biden ont donné du pouvoir aux bandes de meurtriers, aux passeurs d’êtres humains, aux trafiquants d’enfants, aux cartels de la drogue et aux prisonniers. Des prisonniers venus du monde entier. Le gouvernement précédent a également perdu près de 300.000 enfants. Pensez-y. Il a perdu plus de 300.000 enfants, de petits enfants qui ont été victimes de trafic vers les États-Unis sous le regard de Biden, dont beaucoup ont été violés, exploités, maltraités et vendus. Vendus. Nul n’en parle. Les fausses nouvelles n’en parlent pas, tout comme elles ne parlent pas des nombreux autres, de jeunes enfants disparus ou morts. Nous avons retrouvé beaucoup de ces enfants et nous les renvoyons chez eux, nous les renvoyons à leurs parents. On a dit que personne ne savait qui ils étaient. On a dit : « D’où venez-vous ? » Et ils nous ont indiqué un pays, nous avons fait des recherches et nous avons trouvé la réponse, nous les avons ramenés chez eux. La mère et le père se sont précipités vers la porte, les larmes aux yeux. Ils n’arrivaient pas à croire qu’ils revoyaient leur fils ou leur fille, leur petit garçon ou leur petite fille. Nous l’avons déjà fait pour près de 30.000 d’entre eux jusqu’à présent. Tout système qui entraîne un trafic massif d’enfants est intrinsèquement mauvais, mais c’est exactement ce qu’a fait le programme migratoire mondialiste, et c’est de cela qu’il s’agit. En Amérique, comme vous le savez, cette époque est révolue. Le gouvernement Trump travaille et nous continuons à travailler pour traquer les malfaiteurs qui sont à l’origine de ce problème. Et aussi, comme je l’ai dit, pour rapatrier les 30.000 enfants que nous avons déjà renvoyés. Je pense que nous allons en trouver d’autres… Nous allons en trouver beaucoup. On ne va pas tous les retrouver. Plus de 300.000. Ils sont perdus ou morts. Ils sont perdus ou morts à cause des monstres qui ont fait ça.

Pour protéger nos concitoyens, j’ai également désigné plusieurs cartels de drogue qui sont sauvages comme les plus dangereux. Et vous voyez cela et vous le voyez se produire sous vos yeux. Disons-le ainsi. Ces gens n’aiment plus transporter de grandes quantités de drogue dans des bateaux. Il n’y a plus beaucoup de bateaux qui naviguent au large du Venezuela. Ils ont tendance à ne plus vouloir voyager très vite. Et nous avons pratiquement mis fin à l’entrée de drogues dans notre pays par voie maritime. Nous les appelons les drogues de l’eau. Elles tuent des centaines de milliers de gens. J’ai aussi désigné plusieurs cartels de drogue qui sont sauvages comme les plus dangereux… des organisations terroristes étrangères, ainsi que deux bandes transnationales sanguinaires, probablement les pires bandes au monde, MS-13 et Tren de Aragua. Tren de Aragua vient du Venezuela, soit dit en passant. Ces organisations torturent, mutilent et assassinent en toute impunité. Ce sont les ennemis de l’humanité tout entière.

C’est pourquoi nous avons récemment commencé à employer la puissance suprême de l’armée américaine pour détruire les terroristes vénézuéliens et les réseaux de trafic dirigés par Nicolas Maduro, ainsi que tous les voyous terroristes qui font passer des drogues toxiques aux États-Unis d’Amérique. Sachez que nous vous anéantirons. C’est ce que nous faisons. Nous n’avons pas le choix. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Je pense que nous avons perdu 300.000 personnes l’année dernière à cause de la drogue. 300.000. Le fentanyl et d’autres drogues. Chaque bateau que nous coulons transporte des drogues qui tueraient plus de 25.000 Américains. Nous ne laisserons pas cela se produire.

L’énergie est un autre domaine dans lequel les États-Unis prospèrent aujourd’hui comme jamais auparavant. Nous nous débarrassons des énergies renouvelables, qui portent mal leur nom. Soit dit en passant, c’est une blague. Elles ne fonctionnent pas. Elles sont trop chères. Elles ne sont pas assez puissantes pour alimenter les usines dont on a besoin pour faire que son pays soit grand. Le vent ne souffle pas. Ces grandes éoliennes sont tellement pathétiques et mauvaises, tellement chères à exploiter, et elles doivent être reconstruites tout le temps et elles se mettent à rouiller et à pourrir ! C’est l’énergie la plus chère jamais conçue. Et, comme c’est vraiment de l’énergie, on est censé gagner de l’argent avec l’énergie, pas en perdre. On perd de l’argent, les gouvernements doivent subventionner. On ne peut pas les mettre en service sans subventions massives. Et la plupart d’entre elles sont construits en Chine, et je reconnais beaucoup de mérite à la Chine… Ils les construisent, mais il y a très peu de parcs éoliens. Alors pourquoi les construisent-ils et les envoient-ils partout dans le monde, mais les utilisent-ils à peine ? Savez-vous quoi ? Ils utilisent du charbon, ils utilisent du gaz, ils utilisent presque tout, mais ils n’aiment pas le vent, mais ils aiment sacrément bien vendre des éoliennes.

L’Europe, en revanche, a encore un long chemin à parcourir, de nombreux pays étant au bord de la ruine à cause du programme énergétique vert. Et je reconnais beaucoup de mérite à l’Allemagne. L’Allemagne était engagée sur une voie très malsaine, tant en matière d’immigration que d’énergie. Elle se tournait vers le vert et allait à la faillite. Puis une nouvelle direction est arrivée et est revenue à la situation antérieure en matière d’énergies fossiles et nucléaire, ce qui est une bonne chose, car c’est désormais sûr et cela peut être fait correctement. Mais ils sont revenus à la situation antérieure et ont ouvert de nombreuses centrales différentes, des centrales énergétiques, des centrales de production d’énergie, et tout se passe bien. Je reconnais beaucoup de mérite à l’Allemagne pour cela. Ils ont dit : « C’est un désastre. Que se passe-t-il ? » Ils se sont lancés dans le vert. Le vert, c’est la faillite. C’est ce que cela représente. Et ce n’est pas politiquement correct. Je vais être très critiqué pour avoir dit cela, mais je suis ici pour dire la vérité. Je ne m’en soucie pas. Peu me chaut.

Je suis dans la ville de New York, je me sens beaucoup plus en sécurité. La criminalité, nous sommes en train de la faire baisser. Et d’ailleurs, en parlant de criminalité, Washington D.C., Washington D.C. était la capitale américaine du crime. Aujourd’hui, c’est une ville totalement… En douze jours, c’est devenu une ville totalement sûre. Tout le monde sort dîner, va au restaurant. Votre femme peut marcher au milieu de la rue, avec ou sans vous. Il ne lui arrivera rien. Mes collaborateurs ont fait un travail fabuleux. Et, oui, j’ai fait appel à la garde nationale, qui s’est occupée de la situation. Ils n’ont pas été politiquement corrects, mais ils ont fait le nécessaire. Nous avons arrêté 1.700 criminels confirmés, nous les avons renvoyés dans leur pays d’origine ou nous les avons mis en prison. Washington D.C. est à nouveau une ville totalement sûre et je vous invite à venir la visiter. En fait, nous dînerons ensemble dans un restaurant local et nous pourrons nous y rendre à pied. Nous n’aurons pas besoin d’un véhicule blindé. Nous irons à pied jusque là depuis la Maison Blanche.

Ils ont renoncé à leur puissant avantage, beaucoup de pays dont nous parlons, le pétrole et le gaz, en fermant ainsi pour l’essentiel le pétrole de la mer du Nord. Oh, la mer du Nord ! Je la connais si bien. Aberdeen était la capitale pétrolière de l’Europe et il y a une immense réserve de pétrole qui n’a pas encore été découverte en mer du Nord. Une immense réserve de pétrole. Et j’étais avec le premier ministre, que je respectais comme beaucoup. Et j’ai dit : « Vous disposez du plus grand atout. » Ils l’ont fermé pour l’essentiel en mettant des impôts si élevés qu’aucun promoteur, aucune compagnie ne peut y aller. Il leur reste d’énormes réserves de pétrole et, plus important encore, ils ont d’énormes gisements qui n’ont même pas encore été découverts. Et quel immense atout pour le Royaume-Uni ! J’espère que le premier ministre m’écoute, car je lui en ai parlé trois jours de suite. C’est tout ce qu’il a entendu. Le pétrole de la mer du Nord, la mer du Nord, parce que je veux les voir réussir. Je veux qu’ils cessent de ruiner cette magnifique campagne écossaise et anglaise avec des éoliennes et d’énormes panneaux solaires qui s’étendent sur 11 km de long et 11 km de large, empiétant sur les terres agricoles. Mais nous ne laisserons pas cela se faire en Amérique.

En 1982, le directeur exécutif du programme des Nations-Unies pour l’environnement a prédit que d’ici l’an 2000 le changement climatique provoquerait une catastrophe mondiale. Il a déclaré que celle-ci serait irréversible, tout comme le serait un holocauste nucléaire. C’est ce qu’ils ont dit aux Nations-Unies. Que s’est-il passé ? Nous sommes là. Un autre responsable de l’ONU a déclaré en 1989 que d’ici une décennie des nations entières pourraient être rayées de la carte par le réchauffement climatique. Rien de tel n’est arrivé.

Avant, on parlait de refroidissement climatique. Si on se reporte aux années 1920 et 1930, on disait alors que le refroidissement climatique allait détruire le monde. Il fallait faire quelque chose. Puis on a dit que le réchauffement climatique allait détruire la planète. Mais ensuite, il a commencé à faire plus frais. Alors maintenant, on préfère parler de changement climatique, car ainsi on ne peut pas se tromper : que la température augmente ou diminue, quoi qu’il arrive, c’est du changement climatique. À mon avis, c’est la plus grande escroquerie jamais perpétrée dans le monde. Le changement climatique, quoi qu’il arrive, on n’y peut rien. Fini le réchauffement climatique, fini le refroidissement climatique. Toutes ces prédictions faites par les Nations-Unies et bien d’autres, souvent pour de mauvaises raisons, étaient fausses. Elles ont été faites par des gens stupides qui, bien sûr, ont ruiné leur pays et n’ont donné à ces mêmes pays aucune chance de réussir. Si vous ne vous éloignez pas de cette arnaque verte, votre pays va échouer.

Et je suis vraiment doué pour prédire les choses. On a d’ailleurs dit pendant la campagne qu’on avait une casquette, la casquette la plus vendue : «Trump avait raison sur tout ». Et je ne dis pas cela par vantardise, mais c’est vrai. J’ai eu raison sur tout. Et je vous dis que si vous ne vous éloignez pas de l’arnaque de l’énergie verte, votre pays va échouer. Et si vous n’arrêtez pas les gens que vous n’avez jamais vus auparavant, avec lesquels vous n’avez rien en commun, votre pays va échouer. Je suis le président des États-Unis, mais je m’inquiète pour l’Europe. J’aime l’Europe. J’aime les Européens, et je déteste voir leur continent dévasté par l’énergie et l’immigration. Ce monstre à deux têtes détruit tout sur son passage et vous ne pouvez plus laisser cela se produire. Vous agissez ainsi parce que vous voulez être gentils, vous voulez être politiquement corrects, et vous détruisez votre héritage.

Ils doivent prendre immédiatement et fermement la maîtrise de l’immense désastre de l’immigration et de la fausse catastrophe énergétique avant qu’il ne soit trop tard. L’empreinte carbone est un canular inventé par des gens mal intentionnés qui nous mènent tout droit vers la destruction totale. L’empreinte carbone, c’était une chose très, très importante. Il y a quelques années, je me souviens avoir entendu parler de l’empreinte carbone, puis le président Obama montait à bord d’Air Force One, énorme Boeing 747, pas un nouveau, mais un vieux modèle équipé de vieux moteurs qui rejetaient tout dans l’atmosphère. Il parlait de l’empreinte carbone, de ce que nous devions faire… Puis il montait à bord et s’envolait de Washington vers Hawaï pour jouer au golf, puis il remontait dans ce magnifique gros avion et rentrait, et il parlait à nouveau du réchauffement climatique et de l’empreinte carbone. C’est une arnaque qui coûte extrêmement cher.

L’Europe a réduit son empreinte carbone de 37 %. Réfléchissez-y. Félicitations à l’Europe. Excellent travail. Vous avez perdu beaucoup d’emplois, beaucoup d’usines ont fermé, mais vous avez réduit votre empreinte carbone de 37 %. Cependant, tous ces sacrifices et bien d’autres encore ont été totalement anéantis, voire plus, par une augmentation mondiale de 54 %, provenant en grande partie de la Chine et d’autres pays qui prospèrent autour de la Chine, qui produit désormais plus de CO2 que tous les autres pays développés du monde. Tous ces pays travaillent donc d’arrache-pied sur l’empreinte carbone, ce qui est absurde, soit dit en passant. C’est absurde. C’est intéressant. Aux États-Unis, nous avons encore des écologistes radicaux qui veulent que les usines s’arrêtent de fonctionner. Tout devrait s’arrêter. Plus de vaches. « Nous ne voulons plus de vaches. » Je suppose qu’ils veulent tuer toutes les vaches. Ils veulent faire des choses qui sont tout simplement incroyables, et vous aussi.

Mais nous avons une frontière, solide, et nous avons une forme, et cette forme n’est pas simplement rectiligne. Cette forme est amorphe quand elle va dans l’atmosphère. Et si nous avions l’air le plus pur, et je pense que c’est le cas, nous avons un air très pur, nous avons l’air le plus pur que nous ayons eu depuis de nombreuses années. Mais le problème, c’est que dans d’autres pays comme la Chine, où l’air est un peu pollué, cela souffle. Et peu importe ce que vous faites ici, l’air ici a tendance à devenir très pollué parce qu’il vient d’autres pays où l’air n’est pas aussi pur, et les écologistes refusent de le reconnaître.

Il en va de même pour les déchets. En Asie, on déverse une grande partie des déchets directement dans l’océan. Et après un voyage d’environ une à deux semaines, ceux-ci passent juste devant Los Angeles. Vous l’avez vu, des quantités énormes de déchets. Presque trop pour pouvoir faire quoi que ce soit, ils passent devant Los Angeles, devant San Francisco. Et puis on aura des ennuis parce qu’on aura jeté une cigarette sur la plage. Tout cela est complètement fou.

Le principal effet de ces politiques énergétiques brutales n’a pas été d’aider l’environnement, mais de redistribuer l’activité manufacturière et industrielle des pays développés qui suivent les règles insensées qui sont imposées, vers les pays polluants qui enfreignent les règles et font fortune. Ils font fortune.

Les factures d’électricité européennes sont désormais quatre à cinq fois plus élevées qu’en Chine, et deux à trois fois plus élevées qu’aux États-Unis, et nos factures sont en forte baisse. Vous le constatez probablement. Nos prix de l’essence sont en forte baisse. Nous avons une formule : « Fore, mon gars, fore ! » Et c’est ce que nous faisons. Dans un an, ce chiffre sera bien inférieur. Mais il a déjà considérablement baissé au cours de l’année dernière. Par conséquent, il est très rare de voir des climatiseurs dans certains de ces pays, car le coût de l’électricité est très élevé. Ainsi, alors que les États-Unis enregistrent environ 1.300 décès liés à la chaleur chaque année, ce qui est beaucoup, l’Europe perd plus de 175.000 personnes chaque année à cause de la chaleur, car le coût est si élevé qu’on ne peut pas allumer le climatiseur.

Qu’est-ce que cela signifie ? Ce n’est pas l’Europe. Ce n’est pas l’Europe que j’aime et que je connais. Tout cela au nom d’une prétendue lutte contre le réchauffement climatique. Le concept mondialiste qui consiste à demander aux nations industrialisées prospères de s’infliger des souffrances et de perturber radicalement l’ensemble de leurs sociétés doit être rejeté complètement et totalement, et ce dès maintenant.

C’est pourquoi, aux États-Unis, je me suis retiré du fumeux accord de Paris sur le climat, dans le cadre duquel, soit dit en passant, les États-Unis payaient beaucoup plus que tous les autres pays. Les autres ne payaient pas. La Chine n’avait pas à payer avant 2030. La Russie s’est vue attribuer une ancienne norme facile à respecter, norme de 1990. Mais pour les États-Unis, nous sommes censés payer environ un trillion de dollars. Et j’ai dit : « C’est une autre arnaque. »

Le fait est que les États-Unis ont été exploités par le monde pendant de nombreuses années, mais ce n’est plus le cas, comme vous l’avez probablement remarqué. J’ai libéré une production énergétique massive et signé des décrets historiques pour rechercher du pétrole. Mais nous n’avons pas besoin de chercher très loin, car nous possédons les plus grandes réserves de pétrole et de gaz au monde. Et si l’on ajoute le charbon, nous sommes également en tête du classement mondial. Propre. Je l’appelle charbon propre et beau. Aujourd’hui, le charbon permet de faire des choses qui étaient impossibles il y a dix ou quinze ans. J’ai donc donné une petite consigne à la Maison Blanche. Ne jamais utiliser le mot « charbon », mais seulement les mots « charbon propre et beau ». Cela sonne beaucoup mieux, n’est-ce pas ? Mais nous sommes prêts à fournir à n’importe quel pays des ressources énergétiques abondantes et abordables si vous en avez besoin, ce qui est le cas de la plupart d’entre vous.

Nous sommes fiers d’exporter de l’énergie dans le monde entier. Nous sommes désormais le plus grand exportateur. Aux États-Unis, nous voulons des échanges commerciaux et un commerce florissant avec tous les pays. Avec tout le monde. Nous voulons aider les pays. Nous allons aider les pays, mais cela doit être équitable et réciproque. Le défi du commerce est très similaire à celui du climat. Les pays qui ont respecté les règles ont vu toutes leurs usines pillées. C’est vraiment triste à voir. Ils ont été ruinés. Ils ont été ruinés par des pays qui ont enfreint les règles.

C’est pourquoi les États-Unis appliquent désormais des droits de douane à d’autres pays. Et tout comme ces droits de douane nous ont été appliqués pendant de nombreuses années, sans retenue, nous avons utilisé les droits de douane comme mécanisme de défense sous le gouvernement Trump, y compris pendant mon premier mandat, où des centaines de milliards de dollars de droits de douane ont été perçus.

Et, d’ailleurs, nous avons connu le taux d’inflation le plus bas et nous avons aujourd’hui un taux d’inflation très faible. La seule différence, c’est que nous avons des centaines de milliards de dollars qui affluent dans notre pays. Mais c’est ainsi que nous garantirons que le système fonctionne pour tout le monde et qu’il soit durable à l’avenir. Nous utilisons également les droits de douane pour défendre notre souveraineté et notre sécurité dans le monde entier, y compris contre les nations qui ont profité des anciens gouvernements américaines pendant des décennies, y compris le gouvernement le plus corrompu et le plus incompétent de l’histoire, le gouvernement de «Joe Biden l’endormi».

Le Brésil est désormais soumis à des droits de douane élevés en réponse à ses efforts sans précédent pour porter atteinte aux droits et libertés de nos citoyens américains et d’autres personnes par la censure, la répression, la corruption judiciaire instrumentalisée et le ciblage des critiques politiques qui sont aux États-Unis. J’ai un peu de mal à dire cela, car je dois vous avouer que j’arrivais alors que le dirigeant brésilien s’en allait. Nous l’avons vu et je l’ai vu, il m’a vu et nous nous sommes embrassés, puis je lui ai dit : « Pouvez-vous croire que je vais dire cela en deux minutes ? » Mais nous sommes en fait convenu de nous rencontrer la semaine prochaine. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour discuter, environ vingt secondes. Avec le recul, je suis content d’avoir attendu, car cela ne s’est pas très bien passé. Mais nous avons discuté. Nous avons eu une bonne conversation et nous sommes convenus de nous revoir la semaine suivante, si cela l’intéressait. Mais il semblait être quelqu’un de très sympathique. Il m’a plu, je lui ai plu. Et je ne fais affaire qu’avec les gens qui me plaisent.

Non, quand je ne les aime pas, je ne les aime pas. Mais nous avons eu, pendant au moins trente-neuf secondes, une excellente alchimie. C’est bon signe. Mais aussi, dans le passé, le Brésil – pouvez-vous le croire ? – a imposé des droits de douane injustes à notre nation. Mais maintenant, grâce à nos droits de douane, nous ripostons et nous ripostons très fort. En tant que président, je défendrai toujours notre souveraineté nationale et les droits des citoyens américains. Je suis donc très désolé de dire que le Brésil se porte mal et continuera à se porter mal. Il ne peut bien se porter que lorsqu’il travaille avec nous. Sans nous, il échouera comme d’autres ont échoué. C’est vrai.

L’année prochaine, les États-Unis célébreront le deux-cent-cinquantième anniversaire de leur glorieuse indépendance, témoignage de la puissance durable, de la liberté et de l’esprit américains. Nous aurons également l’honneur d’accueillir la coupe du monde de 2026 de la FIFA, puis, peu après, les Jeux olympiques de 2028, qui s’annoncent très passionnants. J’espère que vous viendrez tous. J’espère que d’innombrables personnes du monde entier participeront à ces grandes célébrations de la liberté et des réalisations humaines, et qu’ensemble nous pourrons tous nous réjouir des miracles de l’histoire qui ont commencé le 4 juillet 1776, lorsque nous avons établi la Lumière pour toutes les nations. Et c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire qui est né de cette date. Cela s’appelle les États-Unis d’Amérique. En l’honneur de cet anniversaire mémorable, j’espère que tous les pays qui trouvent l’inspiration dans notre exemple se joindront à nous pour renouveler notre engagement envers nos valeurs, ces valeurs qui nous sont si chères à tous.

Défendons la libre parole et la liberté d’expression. Protégeons la liberté religieuse, y compris celle de la religion la plus persécutée de la planète aujourd’hui. Il s’agit du christianisme. Et préservons notre souveraineté et chérissons les qualités qui ont rendu chacune de nos nations si spéciale, incroyable et extraordinaire.

Pour conclure, j’aimerais simplement répéter que l’immigration et le coût élevé des énergies prétendument renouvelables et vertes détruisent une grande partie du monde libre et une grande partie de notre planète. Les pays qui chérissent la liberté sont en train de disparaître rapidement à cause de leurs politiques sur ces deux sujets. Vous avez besoin de frontières solides et de sources d’énergie traditionnelles si vous voulez recouvrer la grandeur. Que vous veniez du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, de près ou de loin, chaque dirigeant présent aujourd’hui dans cette belle salle représente une culture riche, une histoire noble et un héritage fier qui rend chaque nation majestueuse et unique, à nulle autre pareille dans l’histoire de l’humanité ou ailleurs sur la surface de la terre.

De Londres à Lima, de Rome à Athènes, de Paris à Séoul, du Caire à Tokyo, d’Amsterdam à la ville de New York, nous nous tenons sur les épaules des hommes d’État et des légendes, des généraux et des géants, des héros et des titans qui ont conquis et bâti nos nations bien-aimées, toutes nos nations, grâce à leur courage, leur force, leur esprit et leur talent. Nos ancêtres ont gravi des montagnes, conquis des océans, traversé des déserts et parcouru de vastes plaines. Ils se sont lancés dans des batailles tonitruantes, ont plongé dans de graves dangers, et ils étaient soldats, paysans, ouvriers, guerriers, explorateurs et patriotes. Ils ont transformé des villages en villes, des tribus en royaumes, des idées en industries et de petites îles en puissants empires. Vous faites partie de tout cela. Ils étaient les champions de leur peuple, ils n’ont jamais abandonné et n’ont jamais cédé. Leurs valeurs ont défini nos identités nationales. Leurs visions ont forgé notre destinée magnifique. Chacun d’entre vous dans cette salle en fait partie à sa manière.

Chacun d’entre nous hérite des actes et des mythes, des triomphes, du legs de nos propres héros et fondateurs qui nous ont si courageusement montré la voie. Nos ancêtres ont tout donné pour leur patrie, qu’ils ont défendue avec fierté, avec leur sueur, leur sang, leur vie et leur mort. Aujourd’hui, la noble tâche de protéger les nations qu’ils ont bâties nous incombe à tous et à chacun d’entre nous. Ensemble, assumons donc notre devoir sacré envers notre peuple et nos citoyens. Protégeons leurs frontières, assurons leur sécurité, préservons leurs cultures, leurs trésors et leurs traditions, et battons-nous, battons-nous, battons-nous pour leurs précieux rêves et leurs libertés chères, dans l’amitié et avec réellement une belle vision.

Travaillons tous ensemble pour construire une planète lumineuse et belle, une planète que nous partageons tous, une planète de paix et un monde plus riche, meilleur et plus beau que jamais. Cela peut arriver. Cela arrivera. Cela arrivera, et j’espère que cela peut arriver et commencer dès maintenant, à cet instant précis. Nous allons changer les choses. Nous allons rendre nos pays meilleurs, plus sûrs, plus beaux. Nous allons prendre soin de nos peuples.

Merci beaucoup. Ce fut un honneur. Que Dieu bénisse les nations du monde ! Merci beaucoup. Au revoir.

Merci [en réponse aux applaudissements].

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