Voici une analyse en 10 points de la question de l’avortement. Plus une conclusion.
1. L’enfant est constitué dès la conception. Il a un génotype. Il a une âme.
2. La femme enceinte est déjà mère de l’enfant qu’elle porte. Il est un être humain, non un amas de cellules.
3. La loi ne doit autoriser l’avortement volontaire que dans 2 cas :
– la femme a été violée ;
– la grossesse met la femme en danger.
4. Sauf dans ces 2 cas, l’avortement est un meurtre commis avec préméditation : un assassinat. Infanticide in utero.
5. Retour au code pénal de 1810 : avortement tenu pour un crime et passible de prison.
6. Une femme qui avorte est une mère qui a décidé de tuer son enfant. Elle est la première coupable du crime.
7. La victime, ce n’est pas la femme qui avorte, c’est l’enfant qu’elle assassine.
8. Eugénisme d’extermination : la loi Veil a permis d’éliminer les enfants mongoliens dans le ventre de leur mère.
9. L’avortement est aussi un crime contre la patrie : 200.000 morts par an, 8 millions en 40 ans.
10. Avec sa loi de 1975, Simone Veil est la première responsable de la choah des enfants français.
Conclusion : pour gagner la bataille de l’opinion, il faut dénoncer l’avortement comme un crime.
Henry de Lesquen
Soit.
Et que pensez-vous de la contraception ? L’Etat doit-il l’encourager, voir la financer partiellement, afin de limiter les risques d’avortemebt ?
Henry, tu n’as pas osé publier mon avis sur la question sur ce blog et tu l’as supprimé sur facebook ?! Il faut dire qu’il remportait un vif succès.
Et tu m’as banni de ta page. Ce n’est pas grave, je n’ai pas de temps à perdre avec tes élucubrations.
Mais que fais-tu donc de la 2ème mesure qui suivra ton élection ?
« 2. Une fois élu, Henry de Lesquen rétablira la liberté d’expression. »
Henry, Henry, tu viens de te fourvoyer, tu ne tiendras pas parole et, grâce aux captures d’écran, j’ai matière pour le faire savoir.
Amusant. La liberté d’expression implique que l’Etat n’a pas à instaurer des délits d’opinion. Nous n’approuvons pas tous les commentaires pour maintenir un niveau intellectuel satisfaisant. Nous sommes libres de discriminer.
Le point 9 est très contestable. On vous rétorquera facilement (et à juste titre) que cette comptabilité est artificielle : il faut tenir compte des naissances différées (très difficiles à estimer). (Exemple d’une femme X qui a avorté une fois d’un foetus A puis a eu deux enfants B et C et ne souhaite pas en avoir davantage : si A était venu au monde, elle n’aurait pas eu C.)
(Le point ne serait valide qu’en l’absence de toute contraception, aussi bien moderne que « naturelle ».)
[…] fois élu, Henry de Lesquen interdira l’avortement, qui est un crime. Abrogation de la loi Taubira. Annulation de tous les mariages […]
Dans l’ensemble de vos propositions , sur ce thème et d’autres , il y a de bonnes idées .
Mais il me semble déceler des incohérences . Par exemple , vous affirmez que le foetus ( donc l’être humain en général ) à une âme , mais , par ailleurs , vous adhérez à la théorie évolutionniste de Darwin ( qui réduit les êtres à leur seule dimension organique ).
Qu’en est t’il de la pénalité pour le père qui consent à l’avortement ou qui n’assume pas son rôle de géniteur?
Pour moi, c’est une erreur d’imposer ses convictions personnelles aux autres par la force de la loi. Nous sommes tous différents, chacun doit être libre et responsable de lui-même. Supprimer la liberté des autres, ça ne peut pas passer et heureusement. C’est un détail qui divise.
L’heure devrait être au rassemblement des patriotes, les Français sont en danger de disparition, ce n’est pas le moment de semer la zizanie.
La liberté de tuer son enfant et de l’offrir en Holocauste à Satan, intéressant comme concept… C’est à cause des idiots comme vous qu’on nous fait accepter l’inacceptable sous soit de la fausse liberté soit de la fausse charité.
Un « patriote » qui considère l’avortement comme acceptable est tous sauf patriote.
Je suppose que vous êtes pour la prohibition du meurtre, du viol, du vol? N’est-ce pas là une façon « d’imposer ses convictions personnelles aux autres par la force de la loi »?
« Ah! Mais c’est différent! » me direz vous.
« Ma liberté s’arrête ou commence celle d’autrui ».
Ce à quoi je répondrait que la liberté somme toute secondaire d’une femme enceinte à « disposer de son corps » s’arrête là où commence la liberté la plus fondamentale dont devrait jouir l’enfant qu’elle porte en son sein, qui précède et sous-tend toutes les autres : le droit à la vie.
A partir du moment où il y a forme humaine, l’avortement est une barbarie. Qui + est, le coeur du bébé bat après 6 semaines.