par Maxence de Touraine
Le cosmopolitisme entend transformer la société en carnaval en abolissant non seulement ses frontières physiques et externes, mais aussi ses frontières morales et internes. Il s’agit d’abattre le mur qui sépare le bien du mal, la beauté de la laideur, la vérité de l’erreur, les valeurs des anti-valeurs. Nous connaissons bien la négation de la distinction entre les sexes (théorie du genre) et de la distinction entre les races (antiracisme). Il nous faut également évoquer la négation de la frontière entre les âges, notamment dans le domaine de la sexualité.
Dans le cadre de la révolution cosmopolite de 1968, de nombreux esprits subversifs ont jugé opportun de soutenir la cause de la pédophilie : ils réclamaient, entre autres, la disparition de la majorité sexuelle, ce qui serait revenu dans les faits à légaliser les rapports sexuels entre adultes et enfants. Par exemple, Guy Hocquenghem, journaliste de Libération, militant homosexuel, mort du SIDA en 1998, petit-fils de Gustave Joseph Hocquenghem, l’époux d’Alice Meyer, elle-même fille de Charles Meyer et de Rosalie Lévy, a précisé en 1978 sur un plateau de télévision la manière dont il imaginait « l’amour en l’an 2000 ». En l’occurrence, le terme « amour » dénote aussi bien, si ce n’est plus, la sexualité que les sentiments. Voici l’évolution que notre intellectuel de gauche appelait de ses vœux :
« Si l’on parle de l’avenir qu’on souhaite, en tout cas, on peut dire qu’on espère qu’il tend à une mixité croissante, à des relations de plus en plus mixtes, c’est-à-dire entre enfants et adultes, des relations entre gens de même sexe, aussi bien que de sexes différents, et entre des gens de races différentes également. » (source : https://youtu.be/eUJWhaJ_EuE?t=92, consultée la 25 juin 2022)
Nous sommes consternés de voir que le militant de la révolution sexuelle situait sur le même plan la pédophilie, l’inversion et le métissage, comme si ces trois comportements se valaient. Quoi que l’on pense des deux derniers, ils relèvent de la liberté individuelle tant qu’ils impliquent des personnes majeures et consentantes.
En revanche, la pédophilie, c’est-à-dire les sévices que l’on inflige à un enfant, être innocent, répugne aux honnêtes gens et ne saurait trouver sa place dans une cité saine et équilibrée. Allons plus loin dans l’analyse : si l’on peut supposer que le sinistre Guy Hocquenghem, proche en d’autres temps du gourou de la Prétendue Nouvelle Droite, Alain de Benoist (source : https://www.revue-elements.com/liberation-alain-de-benoist-faiseur-de-droites/, consultée le 25 juin 2022), qui a soutenu Gabriel Matzneff et excusé la pédophilie, se livrait à un plaidoyer pro domo, puisqu’il assimilait la banalisation de la pédophilie à la progression de la « mixité », dont il paraissait épris, il ne faut pas sous-estimer pour autant la dimension idéologique de l’action qui était la sienne.
En désacralisant l’innocence et l’enfance, en vantant des comportements délictueux, voire criminels, en portant aux nues l’un des pires vices de l’humanité, le cosmopolite, immoraliste invétéré, inflige un coup de taille à la morale, à la famille et à la civilisation, tous biens que nous, hommes de droite, ennemis des cosmopolites, chérissons. L’apologie de la pédophilie s’inscrit donc dans un système, lequel porte un nom : le cosmopolitisme, ou idéologie cosmopolitique.
Élevons nos yeux vers des personnages qui font Honneur à la France, quand en ce mois de septembre, nous avons la sinistre vision des massacres des Carmes et la volonté des sans culottes à écraser la Religion. Je me permets de vous signaler mon ouvrage aux éditions Complicités: Louise-Adélaïde de Bourbon Mademoiselle de Condé. Princesse du sang de France. Soeur Marie Joseph de la Miséricorde. (1757-1824).
Quel fatras d’inepties
On n’est jamais déçu. Que vous parliez de science, de mathématiques, de musique, de politique, d’économie, de races, on sait qu’on va passer un bon moment de rigolade. Vous êtes un des meilleurs humoristes français, moins bon qu’Alfred Jarry ou Alphonse Allais, mais pas mal quand même.