La chronique de la révolution cosmopolite est la sixième annexe de Sagesse des nationaux-libéraux. Elle complète le commentaire V.5.
La liste de lois scélérates, d’actes indignes, de symboles honteux – jugés comme tels par les nationaux-libéraux – que l’on doit à la révolution cosmopolite depuis 1968 est si longue qu’il est impossible de les énumérer tous. On mentionnera ici principalement ceux qui ont été accomplis en France (certains sont cités à titre d’exemple parmi une série de faits de même nature) :
fondation du Club de Rome par des personnalités de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économique) pour étudier les menaces de « crise plantaire » dans une vision catastrophiste, financée par la fondation Rockfeller (1968) ; festival de Woodstock, aux États-Unis, organisé par Michael Lang, apothéose du mouvement hippie, coup d’envoi de la nouvelle ère (1969) ; réforme liturgique de l’Église catholique décidée par le pape Paul VI, qui a eu pour effet de désacraliser la messe (1969) ; en France, loi sur l’autorité parentale, qui a supprimé le chef de famille (1970) ; « Gay Pride » ou « marche des fiertés homosexuelles », à New York, première d’une longue série de manifestations caractérisées par la violence de l’outrage aux bonnes mœurs (1970) ; fondation par Klaus Schwab du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, haut lieu de rassemblement des membres les plus éminents de la superclasse mondiale (1971) ; en France, décision du conseil constitutionnel sur la liberté d’association, qui invoquait les « principes généraux du droit » sous le nom de « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République », pierre angulaire du prétendu « État de droit », pour censurer les lois adoptées par le Parlement (1971) ; loi sur la filiation, qui a légitimé les enfants adultérins (1972) ; loi René Pleven sur l’antiracisme qui a créé le délit d’opinion et prohibé la préférence nationale (1972) ; rapport du Club de Rome sur « les limites de la croissance » qui prévoyait la catastrophe si l’humanité n’optait par pour la décroissance (1972) ; mise en place de l’enseignement, dès l’école primaire, des mathématiques dites « modernes », à la suite des travaux de la commission Lichnerowicz, en vue de formater les jeunes cerveaux au pseudo-rationalisme de la gauche, axiomatique coupée des réalités et des traditions, et qui a été une catastrophe pédagogique (1973) ; ratification par la France de la convention européenne des droits de l’homme (1974) ; légalisation de la pornographie par le président Valéry Giscard d’Estaing (1974) ; loi sur la régulation des naissances, qui a donné aux lycéennes le droit de prendre la pilule à l’insu de leurs parents (1974) ; loi Simone Veil légalisant l’avortement (1975) ; arrêt Jacques Vabre de la cour de cassation affirmant la primauté du droit de la communauté européenne sur les lois postérieures (1975) ; divorce par consentement mutuel (1975) ; loi René Haby instituant le collège unique égalitaire (1975) ; décret Paul Dijoud sur le regroupement familial (1976) ; décret rendant la mixité obligatoire dans les lycées (1976) ; droit de recours individuel des Français devant la cour européenne des droits de l’homme (1981) ; loi Robert Badinter abolissant la peine de mort (1981) ; fermeture des quartiers de haute sécurité dans les prisons (1982) ; marche des Beurs (1983) ; loi bancaire, premier acte de la réforme inspirée par Jean-Charles Naouri, inspecteur des finances, futur associé-gérant de la banque Rothschild, réforme qui a institué la « banque universelle » en supprimant la séparation des banques de dépôt et des banques d’affaires et qui a déréglementé les marchés financiers, en sorte de donner libre cours à la spéculation (1984) ; adoption par le CIO (comité international olympique des jeux dits « paralympiques » (ou para-olympiques), réservés aux infirmes et invalides, renommés « handicapés » ou, mieux, « personnes en situation de handicap » (1984) ; invention de la notion de « dette écologique » par Eva Quistorp lors de la conférence de l’ONU sur les femmes tenue à Nairobi (1985) ; projection à Paris du métrage blasphématoire de Martin Scorsese, La dernière tentation du Christ (1988) ; arrêt Nicolo du conseil d’État affirmant la primauté du traité de Rome sur les lois postérieures (1989) ; défilé de commémoration pour le bicentenaire de la révolution française réalisé par Jean-Paul Goude (1989) ; loi Jean-Claude Gayssot instituant un nouveau délit d’opinion en interdisant le révisionnisme historique (1990) ; arrêt Boisdet du conseil d’État affirmant la primauté du droit dérivé du traité de Rome sur la loi française, en application de l’arrêt Costa prononcé par la cour de justice de la communauté européenne en 1964 ; traité de Maëstricht créant une prétendue « citoyenneté européenne » (1992) ; déclaration de Rio de Janeiro sur le « développement durable » (1992) ; création par George Soros, financier spéculateur qualifié de « philanthrope », de l’organisation tentaculaire « Open Society Foundation » (Fondation de la société ouverte), qui ourdira de multiples complots à travers le monde, notamment les « révolutions de couleur », et toutes sortes d’opérations de subversion d’inspiration cosmopolite (1993) ; nouveau code pénal inspiré par Robert Badinter, qui a favorisé l’explosion de la délinquance en consacrant l’individualisation des peines, en créant une responsabilité pénale des personnes morales qui avait vocation à se substituer à celle des personnes physiques, en abolissant le délit de vagabondage et le crime de forfaiture (1994) ; création de l’OMC, organisation mondiale du commerce, qui avait pour vocation de faire disparaître les frontières douanières (1995) ; loi Michel Barnier proclamant le « principe de précaution » (1995) ; discours du président Jacques Chirac sur le Vél’d’Hiv (1995) ; distribution gratuite de seringues aux drogués (1995) ; loi sur le blanchiment, ajoutant cette incrimination générale au recel et à la complicité et qui a porté atteinte à la liberté financière et au droit de propriété des personnes physiques ou morales en soumettant leurs opérations au bon vouloir des banques (1996) ; réintroduction de l’ours dans les Pyrénées françaises, avec interdiction de chasser ce prédateur que nos ancêtres avaient éliminé (1996) ; glorification de la victoire d’une équipe de France « black-blanc-beur » à la coupe du monde de balle au pied (1998) ; suppression de la monnaie nationale française, le franc, remplacée par une monnaie européenne, l’euro (1999) ; abrogation par le parlement des États-Unis de la loi Glass-Steagall, mesure qui a ouvert la voie à la spéculation en faisant disparaître la barrière établie par cette loi entre les banques de dépôt et les banques d’affaires (1999) ; en France, institution du PACS, pacte civil de solidarité, première version du mariage homosexuel (1999) ; loi sur la parité (2000) ; loi Christiane Taubira qualifiant l’esclavage de « crime contre l’humanité » (2001) ; loi rendant obligatoire l’éducation sexuelle à l’école, de la maternelle au lycée (2001) ; suppression à l’initiative de Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, de la prétendue « double peine », donnant aux criminels et délinquants étrangers un droit de séjour perpétuel en France (2003) ; charte de l’environnement (2004) ; déclaration des droits des peuples autochtones adoptée par l’assemblée générale de l’ONU (2007) ; traité de Lisbonne sur l’union européenne (2007) ; élection de Barack Hussein Obama, mulâtre, fils d’un Kényan musulman, comme président des États-Unis d’Amérique (2008) ; parmi tant d’autres du même acabit, mise en scène dégénérée due à Günter Kramer de la Walkyrie de Richard Wagner, à l’opéra de Paris (2010) ; représentation au théâtre de la ville à Paris de la pièce blasphématoire et scatologique de Romeo Castelluci, Sur le concept du visage du fils de Dieu (2011) ; introduction de la théorie du genre à l’école par Luc Chatel, ministre du président Nicolas Sarkozy (2011) ; création d’un musée national de l’histoire de l’immigration, présidé par Jacques Toubon, à la place de l’ancien musée des colonies, afin de vanter les mérites de l’immigration et de mettre en valeur la contribution qu’elle aurait apportée à l’histoire de France (2012) ; loi Christiane Taubira instituant le mariage homosexuel (2013) ; profanation de l’église de la Madeleine (2013) ; attribution du prix Renaudot, dont le jury était présidé par Franz-Olivier Giesbert, au pédophile Gabriel Matzneff pour Séraphin, c’est la fin (2013) ; hommage rendu au terroriste Nelson Mandela, promoteur de la prétendue « nation arc-en-ciel », par une centaine de chefs d’État ou de gouvernement, dont François Hollande (2013) ; « plug anal » de la place Vendôme (2014) ; manifestation de masse au cri de « Je suis Charlie ! » (2015) ; accord de Paris sur le climat (2015) ; « salles de shoot » (2016) ; Simone Veil au Panthéon (2018) ; pacte de Marrakech sur l’immigration (2018) ; obligation scolaire à trois ans (2019) ; décision du conseil constitutionnel invoquant le principe de fraternité pour restreindre le champ du délit d’aide à l’entrée des immigrés illégaux (2018) ; glorification de la victoire d’une équipe de France composée presque uniquement de congoïdes à la coupe du monde de balle au pied (2018) ; confinement général de la population, début de la tyrannie à prétexte sanitaire (2020) ; « passe sanitaire », aggravé l’année suivante en « passe vaccinal » (2021) ; Joséphine Baker au Panthéon (2021) ; soutien sans nuances de la France et de l’union européenne au président ukrainien, le très cosmopolite Volodymyr Zelensky (2022) ; voyage pénitentiel effectué par le pape François au Canada pour demander pardon de l’évangélisation des autochtones (2022) ; décision de la cour européenne des droits de l’homme ordonnant à l’État français de rapatrier les terroristes de l’État islamique (2022) ; nomination de Rishi Sunak, d’origine indienne et de religion hindoue, chef du « parti conservateur », comme premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du nord (2022) ; préservatifs gratuits pour les 18-25 ans (2022) ; attribution du prix Nobel de littérature à Annie Ernaux, féministe enragée (2022) ; rassemblement des dirigeants du G20 (groupe des vingt pays économiquement les plus puissants du monde) en hommage à la mémoire du « Mahatma » Gandhi, précurseur indien de la révolution cosmopolite, autour de son mausolée à La Nouvelle Delhi (2023) ; élection du Libanais Amin Maalouf, pour qui les identités sont « meurtrières », comme secrétaire perpétuel de l’académie française, succédant dans cette fonction à deux autres allogènes, Maurice Druon, né Samuel, et Hélène Carrère d’Encausse, née Zourabichvili (2023) ; cette année-là, plus de 20% de Français majeurs tatoués, contre une proportion négligeable en 1968 (2023) ; cette année-là, 43% d’incinération des défunts, contre 1% seulement en 1980 (2023) ; inscription du droit à l’avortement dans la constitution française (2024) ; légalisation du cannabis en Allemagne (2024) ; cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Paris mise en scène par Thomas Jolly avec la bénédiction du président Emmanuel Macron, célébration du vice et de la cruauté, qui a culminé dans une abjecte parodie de la Cène (2024) ; arrêt de la cour de cassation qui reconnaît la filiation avec un « parent d’intention » pour des enfants nés par GPA (gestations pour autrui) réalisées à l’étranger, même sans aucun lien biologique (2024)…
Comme on le voit, la chronique de la révolution cosmopolite est interminable. La réaction républicaine est la volonté d’effacer toutes ces choses pour les renvoyer dans les poubelles de l’histoire.