COMMENT LES IMMIGRÉS CONFISQUENT LA DÉMOCRATIE
Le billet d’humeur de Ludovic
Le 8 novembre, le monde pourra juger le peuple américain à la lumière de sa décision : ce qui fut jadis un peuple de conquérants et de bâtisseurs, héritier des colons rigoristes de l’Ouest qui inventèrent le capitalisme entrepreneurial malgré la cruauté de la nature et la barbarie des peaux-rouges. Ce substrat-là existe-t-il encore ? Ou assistera-t-on au triomphe de la décadence des grandes métropoles, de cette Amérique empoisonnée où les anti-élites célèbrent la laideur et le nihilisme, produits du cosmopolitisme ?
Donald Trump est le candidat de la défense des intérêts nationaux, de la garantie des libertés civiles et économiques et du retour d’un État d’ordre. Hillary Clinton celle de la corruption au service de la superclasse mondiale, de la haine des blancs et du subjectivisme moral.
Selon un sondage récent (IBD/TIPP), 50% des Blancs soutiennent Trump, contre 33% pour Clinton. Il y a encore 10 ans, cela aurait suffi pour battre Clinton à plate couture. Aujourd’hui, le Parti Républicain est dans une impasse : le soutien unanime des minorités ethniques aux Démocrates (quel que soit le candidat, quel que soit son programme, quelles que soient ses compétences et son caractère) menace d’instaurer une domination hégémonique des cosmopolites pour plusieurs décennies : selon le sondage susmentionné, seuls 11% des Noirs et 22% des hispaniques soutiennent Donald Trump. Le même phénomène existe également en France dans les zones à majorité allogène, et pèse de plus en plus sur les élections nationales (1).
La démocratie suppose un certain degré de civisme, un certain degré d’implication politique et de mise en œuvre du raisonnement de la part des électeurs auxquels on confie le choix de la direction de la nation.
Les électeurs allogènes n’en ont que faire et, de ce fait, ruinent la démocratie. Le candidat de gauche est « le moins raciste » et celui « qui donne les sous » ; le reste importe peu. Hollande veut marier les homosexuels et laisser les transsexuels adopter des enfants ? 86% des électeurs musulmans votent pour lui au second tour. La pauvreté et le chômage des noirs ont augmenté sous Obama (2) ? Peu importe, on le réélit sans se renseigner sur sa campagne ou sur son programme (3). Puisqu’il est métis, il n’est pas raciste et il donnera les sous. Obama a officiellement expulsé plus d’immigrés que George W. Bush (4) ? Peu importe, la communauté hispanique le soutient massivement ; il n’est pas raciste et il donnera les sous.
C’est ça, le raisonnement démocratique de la diversité :
1. Pas de racisme.
2. Donnez-nous l’argent.
3. La gauche est moins raciste et file plus d’argent.
4. Inutile de se renseigner, votons à gauche.
Face à ce constat, la seule stratégie de droite sensée est de se focaliser sur le vote des non-allogènes pour arriver au pouvoir, et de diminuer le nombre d’électeurs allogènes.
La démocratie fonctionne à la seule condition qu’il existe une réelle unité nationale. Le communautarisme est incompatible avec le fonctionnement démocratique qui suppose un peuple indivisible. Pour retrouver une situation démocratique optimale, la réémigration des immigrés inassimilés est inévitable tant en France qu’aux États-Unis.
Intégrer les immigrés, c’est désintégrer la démocratie, la république et la nation.
Ludovic Dupuy
Réserver le droit de vote aux hommes serait aussi une bonne piste.
Article tout à fait remarquable. Je dirais que ce phénomène nous rapproche du vote ethnique africain que décrit Bernard Lugan d’une certaine manière. C’est effectivement par un renvoi massif exécuté sans état d’âme que nos pays et nos cultures européennes pourront survivre. La condamnation à des peines sévères des organisateurs du cahos génocidaire, y compris à titre rétroactif, doit aussi être murie.
Les noirs aux états unis sont très largement les descendants d’esclaves que des blancs ont apporté de force en Amérique et ceci de la création de la colonie jusqu’à l’abolition de l’esclavage. Beaucoup de blancs américains sont descendants de vague d’immigrations plus récentes; je pense par exemple aux italiens et aux européens de l’est. Du coup, l’association des noirs aux minorités allogènes est erronée et sert à étayer une démonstration qui me semble bancale.
Il en reste que les noirs américains ont gardé un très fort sens communautaire, et pensent leur intérêt comme radicalement distincts de ceux des blancs. On l’a vu récemment avec les « Black Lives Matter ». Changez cela en « All Lives Matter » et vous vous ferez conspuer, voir chasser manu militari par de jeunes noirs. Peut-on parler d’ « assimilation » dans ce cas ? Remarque, les Etats-Unis ne sont pas une « nation historique », donc l’absence d’identité nationale qui ne soit pas basé sur du vent ou de la gloriole est compréhensible…
A terme, les Etats à majorité blanche feront sécession. Si l’armée interviendra, et comment, j’en sais rien. Je ne sais pas non plus quels sont les prérequis pour qu’un Etat quitte l’Union dans les rêgles.