Le problème « cuck »

 

« Cuckservative ». Mot-valise formé de « cuck » ou « cuckold » (en français « cocu ») et « conservative » (ou « conservateur), le terme renvoie à une forme de pornographie particulièrement avilissante, dans laquelle des « hommes » (souvent caucasoïdes) se délectent du spectacle de leur épouse couchant avec un autre individu (souvent congoïdes), jouissant de leur déchéance et de leur infériorité.

Le concept désigne des « conservateurs » attachés en principe aux valeurs traditionnelles, mais conférant en pratique une autorité morale aux idées progressistes, si bien qu’ils passent leur temps à s’excuser de leurs propres convictions, à attaquer les hommes de droite authentiques et à surenchérir avec la gauche en faveur du multiculturalisme, de l’immigration et de diverses pathologies mentales, ou maladies de la pensée politique (féminisme, déviances sexuelles ou encore antifascisme).

Les seules thématiques sur lesquelles les « cuckservatives » sont encore un peu offensifs sont celles qui ne sont pas (encore) totalement diabolisées par le système cosmopolite, comme le libéralisme économique ou l’opposition « démocratique » à l’islam radical.

Les exemples de la pleutrerie des « cucks » ne manquent pas outre-Atlantique, de l’association systématique du socialisme cosmopolite et du « nazisme » (censé représenter le mal absolu) à la nomination d’hommes de paille incompétents en raison de leur seule appartenance communautaire. La dernière anecdote en date fut le ralliement unanime des grandes entreprises (de Google à Goldman Sachs), supposément remplies (selon la vulgate marxiste) de « conservateurs », à la parodie de mariage des invertis, sanctionnée par la cour suprême.

En France non plus, les exemples ne manquent pas. Lors de la mobilisation contre le mariage homosexuel, l’icône des manifestations, la bien-nommée Frigide Barjot, ne manquait pas de mentionner systématiquement ses « amis homosexuels » et sa sympathie pour l’anomalie biologique dont ceux-ci souffraient.

Au Front national, sous l’impulsion du funeste Philippot, ce qui était supposé être le rassemblement des nationaux et des nationalistes de toutes tendances est devenu un organisme de défense de la pensée unique, ne manquant jamais de faire référence à la « religion de la choah » et tirant à bout portant sur les nationalistes radicaux, les militants nationaux traditionnels et même le fondateur du parti.

Effaçant minutieusement toute trace de pensée identitaire dans sa critique de l’immigration, le Front national du funeste Philippot a accouché d’un discours bâtard mêlant intégrationnisme, jacobinisme, antiracisme, europhobie et populisme néo-marxiste. Cette stratégie politique pondue par un esprit aride entièrement formaté par le système, ne jurant que par les sondages et les notes de synthèse est politiquement inepte. Encore aujourd’hui, les électeurs du Front national espèrent dans leur immense majorité retrouver une France blanche et catholique.

L’espoir vient des États-Unis ou le président républicain Donald Trump bouscule les conventions en adoptant une ligne politique et une attitude agressive, misant sur le « Kulturkampf » (« combat culturel ») et cassant ainsi les codes du cosmopolitiquement correct. L’ « establishment » et les grands media s’affolent, alors que Trump est largement soutenu par le pays réel américain.

Gageons que si une telle figure devait émerger en France, les stratégies hasardeuses du funeste Philippot et des autres « cucks » ne tarderaient pas à faire long feu !

 

Louis Fischer

Contributeur du PNL

(2 commentaires)

  1. dans ce cas Marine la pen est pire,
    car elle ne fait même pas semblant,
    préférant afficher un programme économique de gauche !
    selon cette définition, les cocus, ce seraient les électeurs !

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